Au cours de ce premier mandat, elle siège à la commission du Développement régional. Réélue le , elle devient vice-présidente du groupe PPE et entre à la commission des Affaires étrangères et à la sous-commission de la Défense et de la Sécurité.
José Manuel Durão Barroso annonce qu'elle obtient le portefeuille de la Coopération internationale et de l'Aide au développement le 27 novembre dans la Commission issue de son second mandat.
Cette nomination fait rapidement l'objet d'une polémique au Parlement européen[2]. Une contestation menée par les Verts s'appuie notamment sur le fait que l'époux de Roumiana Jeleva, Krassimir Jelev, est l'un des cadres dirigeants de la Banque centrale coopérative (CKB), l'une des composantes du groupe mafieux Tim, dont le siège se trouve à Varna. Les médias bulgares et européens font par ailleurs état d'interrogations sur des liens supposés de Roumiana Jeleva avec des personnalités impliquées dans le blanchiment d'argent de l'ancienne dictature communiste[3].
Retrait de la vie politique
Elle finit par renoncer à sa candidature le , et annonce qu'elle démissionne également de son poste gouvernemental[4].