Rouget le BraconnierLouis Rouget
Rouget le Braconnier, de son vrai nom Louis Rougé, est un braconnier né le à Notre-Dame-du-Pé (Sarthe) et mort le à Cayenne (Guyane). BiographieLouis Rougé est le fils de Louis Rougé (1792-1873), tisserand de Daumeray et de Jeanne Lemonnier (1789-1873). Il épouse sa cousine germaine, Marie Rougé, le à Daumeray ; née le à Soucelles (Maine-et-Loire). Modeste journalier, il vit à Daumeray (Maine-et-Loire). Il est condamné en 1857 aux travaux forcés à perpétuité pour avoir tiré sur un gendarme[1]. Contexte historiqueDans une France où le monde rural vit largement dans la pauvreté, nombreux sont ceux qui recherchent un emploi à la journée dans les fermes locales. On les appelle les journaliers. Ces hommes essayent tant bien que mal de nourrir leur famille avec les quelques sous qu'ils gagnent, mais ce n'est pas chose facile. La chasse est à l'époque seulement réservée aux nobles, châtelains et bourgeois. Pour améliorer leur modeste condition, certains pauvres prennent le risque de braconner, ce qui est interdit. Louis Rouget, un brave personnage analphabète de la région, est un coutumier du fait jusqu'au jour où il est pris en flagrant délit par le gendarme Javelle et l'un de ses collègues : Nous sommes le , en plein été. Il est en possession d'un lièvre qu'il vient de tuer. Pris de panique, il commet l'irréparable. Braquant son fusil sur l'un des deux officiers de gendarmerie, il tire une balle, puis une deuxième qui atteint l'un d'eux, qui s'écroule. Pendant que le second gendarme part à la recherche de secours, Louis Rouget fuit et se cache dans la forêt, un lieu qu'il connaît parfaitement. Pendant plus de deux années, cet homme traqué déjoue tous les plans des forces de l'ordre, grâce à la complicité de ses amis. Allant de ferme en ferme, se cachant dans les greniers, s'échappant parfois par le toit, il ne voit que trop rarement sa famille. Sentant l'étau se refermer, Rouget envisage de s'exiler et cherche à obtenir un passeport. Sous le charme d'une gentille femme depuis déjà bien longtemps, lui accordant toute sa confiance, le brave homme est pris dans un piège tendu par un commissaire dont cette femme est la complice. Le braconnier angevin se fait rouler par sa bien-aimée ce qui le conduit tout droit au bagne en Guyane. Malgré une tentative d'évasion, il meurt le des suites d'une maladie. HommageAu théâtre chaque année, il est devenu célèbre au-delà des frontières : En janvier et février, une troupe de comédiens amateurs monte sur scène à Daumeray pour présenter au public la vie tumultueuse de Rouget le Braconnier, qui fait salle comble chaque saison. Bibliographie
Au cinéma et au théâtre
Vie locale
Notes et référencesNotesRéférences
Liens externes
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