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Il est alors élu juge à la Cour internationale de justice à compter du , succédant à Gilbert Guillaume (qui a démissionné de ses fonctions le ) dont il achève le mandat venant à expiration le , conformément à l’article 15 du Statut de la Cour[2].
En , son mandat est renouvelé jusqu'en 2018.
Entre 1998 et 2004, il est désigné en tant qu'agent de la France dans de nombreuses affaires devant les juridictions internationales et européennes :
Cour internationale de Justice : Licéité de l’emploi de la force (Serbie-et-Monténégro c. France) (demande en indication de mesures conservatoires, 1999 ; exceptions préliminaires, 2004) ; Certaines procédures pénales engagées en France (République du Congo c. France) (demande en indication de mesures conservatoires, 2003) ; Conséquences juridiques de l’édification d’un mur dans le territoire palestinien occupé (demande d’avis consultatif) (exposé écrit de la République française, ) ;
Cour européenne des droits de l’homme ;
Cour de justice des Communautés européennes ;
Tribunaux arbitraux internationaux : Tribunal constitué par la France et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) dans l’affaire relative au régime fiscal des pensions versées aux fonctionnaires retraités de l’Unesco résidant en France, sentence du ; Tribunal constitué par le Royaume des Pays-Bas et la République française dans l’affaire concernant l’apurement des comptes en application du protocole additionnel à la convention relative à la protection du Rhin contre la pollution par les chlorures, sentence du .
Il est parallèlement et successivement membre et président du comité d’experts du Conseil de l’Europe pour l’amélioration des procédures de protection des droits de l’homme (membre 1986-1998 ; président 1987-1989). Président du Comité consultatif mixte de l’Organisation de coopération et de développement économiques (1994-1998).
Membre de la délégation française à l’Assemblée générale des Nations unies (1998 à 2004). Chef de la délégation française à la Sixième Commission de Assemblée générale (1998 à 2004). Chef de la délégation française à l’Assemblée des États parties au statut de la Cour pénale internationale (2002, 2003, 2004). Chef de la délégation française dans le groupe de travail chargé d’élaborer le projet de convention des Nations unies sur les immunités juridictionnelles des États et de leurs biens (2004). Chef de la délégation de la France à la Commission centrale pour la navigation du Rhin (1998-2005) ; président de la Commission (2002-2003).
Puis enfin membre du conseil de la Société française pour le droit international. Membre du Groupe européen de droit public. Membre du comité de rédaction de l’Annuaire français de droit international.
Il est juge à la Cour Internationale de justice depuis 2005. En , il en devient le Président pour un mandat de trois ans. En , le Somali Abdulqawi Yusuf lui succède à la présidence.
Notes et références
↑Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN978-2-7246-3915-5)
↑Voir les détails de la nomination sur la base Service Doc