Roland PassevantRoland Passevant
Roland Passevant, né le à Ygrande (Allier) et mort le à Sens[1], est un journaliste français, spécialisé dans le domaine sportif, puis dans l'investigation politique. BiographieIl adhère en 1943 aux Jeunesses communistes et s'engagea dans la résistance au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP) de l'Allier[2]. Puis il milite dans les organisations du Parti communiste français dont il est devenu membre. Il commence sa carrière journalistique en 1948 à l'Union française de l'information, une agence de presse qui travaille pour la presse communiste de l'époque, y comme télétypiste à partir de 1950. Il exerce ensuite dans les services techniques de l'Agence France-Presse en 1951, dont il est licencié en 1953 en raison de ses activités de délégué du personnel, tout comme l'autre délégué du personnel, face au PDG Maurice Nègre[3]. Journaliste sportifEn 1954, il rejoint L'Humanité-Dimanche, puis L'Humanité : il dirige, à partir de 1963, le service des sports de ce quotidien. À ce titre, il suit un certain nombre de Tours de France cyclistes, ses domaines de prédilection étant le cyclisme et la boxe. Il collabore régulièrement à l'hebdomadaire Miroir Sprint. Enquêteur sportif, il publie plusieurs ouvrages sur le milieu de la boxe (Les Cerdan, Boxing Business ) ou sur Les mystères du sport en R.D.A.[4]. En 1976, il devient membre de la rédaction en chef du journal du Parti communiste français. Il est, cette année-là, un des auteurs d'un ouvrage[5] exposant les propositions du PCF en matière sportive. Il élargit son domaine d'intervention à la vie politique française, doublant ses reportages pour la presse de la publication de livres dont le premier est Les communistes au quotidien, paru en 1980. Grand reporter de télévisionLa victoire électorale de la gauche en 1981 a eu un impact direct sur sa carrière. Pour répondre à la revendication du Parti communiste d'une plus grande pluralité des sensibilités politiques des rédactions de la télévision, le gouvernement de Pierre Mauroy impose aux dirigeants de celle-ci l'embauche de quelques journalistes communistes. Nommé à TF1 en octobre 1981[6],[7], Roland Passevant est dès lors un enquêteur de terrain, en Afghanistan, à Cuba, ou encore lors des Jeux olympiques de Los Angeles. Ses qualités professionnelles lui permettent de devenir codirecteur du service des grands reportages. Mais en 1986[8], le contexte politique change. « Placardisé », il démissionne en . Auteur de nombreux livresJournaliste retraité en 1988, Roland Passevant parcourt la France pour ses enquêtes, publiant plusieurs ouvrages sur le chômage, le déclin communiste et la Résistance. DistinctionsPublicationsDomaine sportif
Essais politiques et historiques
Sur Roland Passevant
Notes et références
Liens externes
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