Il fait ses études en mathématiques et en psychologie à l’Université de Montréal de 1947 à 1949 avant de quitter pour Paris et étudier en lettres et philosophie à la Sorbonne en 1950 et 1951[5].
Il est l'auteur du Manifeste des plasticiens, avec la collaboration de Louis Belzile, Jean-Paul Jérôme et Fernand Toupin, paru en 1955. Les écrits et les critiques[6] de Rodolphe de Repentigny se démarquent de l'héritage des Automatistes, alors en force au Québec. Critique d'art[7], il travaille pour le journal La Presse (1952-1959), L'Autorité du peuple (1953-1955), la revue Vie des arts (1956-1959)[3]. Il signe plusieurs de ses écrits sous le pseudonyme de François Bourgogne. En 1956, il délaisse la peinture pour se consacrer à la photographie.
Jauran signe également des œuvres abstraites sur papier photo glacé[8].
En 1959, lors d'un voyage d'alpinisme entre amis au lac Louise dans les Rocheuses, il chute dans une crevasse en traversant le glacier Victoria et meurt sur le coup[9]. Il laisse derrière lui un corpus critique de plus de 1 000 textes à travers lequel il mène une lutte constante contre l'obscurantisme du régime de Duplessis[10].
« Les peintres peignent des tableaux et non pas des êtres de la nature, non plus que des fantasmes de leur subjectivité. »
« La peinture est un langage direct, une action, et non pas, ce que l'on suppose généralement qu'est le langage parlé : une simple traduction de la pensée et de la perception. »
Bibliographie
Maria Carani, L’œil de la critique, Rodolphe de Repentigny, Écrits sur l'art et théorie esthétique 1952-1959, Septentrion, 1990, 294 p.[15]
Rodolphe de Repentigny, Un critique en quête de sens : Écrits sur l'art (1952-1959), Varia Québec, , 640 p.[16]
Notes et références
↑ a et b« Jauran », sur www.beaux-arts.ca (consulté le )
↑Pressé, Suzanne. et Musée des beaux-arts de Sherbrooke., Les plasticiens : Louis Belzile, Jauran, Jean-Paul Jérôme et Fernand Toupin, Musée des beaux-arts de Sherbrooke, 2005? (ISBN2-920931-27-X et 9782920931275, OCLC71538534, lire en ligne)
↑Monique Brunet-Weinmann, « L’Art de la critique : rodolphe de Repentigny », Vie des arts, vol. 26, no 103, , p. 26–28 (ISSN0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne, consulté le )
↑Maria Carani, L’œil de la critique, Rodolphe de Repentigny, Écrits sur l'art et théorie esthétique 1952-1959, Québec, Septentrion, , 294 p. (ISBN978-2-921114-45-5, lire en ligne)
↑Rodolphe de Repentigny, Un critique en quête de sens : Écrits sur l'art (1952-1959), Québec, Varia Québec, , 640 p. (ISBN978-2-89606-134-1)