Il s'agit de trois roches gravées situées à l'embouchure de la rivière du Pérou, dans une zone marécageuse. Elles portent un total de vingt-quatre gravures. L’une des roches a été dynamitée, de sorte qu’il faut s’allonger au-dessous pour en voir les pétroglyphes. Les deux autres roches se font face et forment un couloir[3]. Comme à la grotte de Morne-Rita, deux des visages gravés portent des larmes[4].
Panneau d'explications apposé devant les roches gravées de la rivière Pérou.
Roche gravée.
Couloir formé par deux des roches.
Vue générale du site.
Histoire
Les deux blocs ont été signalés à la fin du XVIIe siècle par le Père Breton[5]. En 1888, Louis Guesde les retrouve et en réalise deux aquarelles[4] ; en 1903, Edouard Hamy en fait le relevé. Mais les roches tombent de nouveau dans l'oubli jusqu'en 1990 lorsqu'un jeune habitant de la commune, David Beaugendre, les redécouvre[6],[7],[8]. Les roches effondrées l'une sur l'autre, vraisemblablement à cause d'une exploitation par des carriers au début du XXe siècle, ne montraient plus les gravures ainsi masquées[4].