Cette cavité naturelle ouverte découverte au début des années 1970 a été un lieu d'habitation d'une faune endémique variée remontant à −30 000 ans puis des premiers peuplements amérindiens sur l'île de Marie-Galante à l'époque dite « Céramique récent » entre 800 et 1500[2] associée à la culture saladoïde. Le site contient 142 pétroglyphes assez simples de type anthropomorphique[3]. L'un des visages porte des larmes peintes en noir. C'est à Morne-Rita qu'a été découverte une sépulture datant d'environ 2 500 avant J-C, plus ancien témoignage de l'habitation de la Guadeloupe[4].
Depuis sa découverte, c'est un site fermé au public et dédié aux recherches archéologiques. Les plus récentes ont été menées de 2012 à 2015 sous la direction de Pierrick Fouéré.
Galerie
Morne-Rita, massif d'emplacement de la grotte
Paysage à partir de Morne-Rita
Morne-Rita, autre vue du massif abritant la grotte ornée
↑Dominique Bonnissent, Archéologie dans Le Patrimoine de la Guadeloupe, éditions Hervé Chopin, 2019, p. 28
Annexes
Bibliographie
P. Fouéré et coll., « Capesterre-de-Marie-Galante, Grotte du Morne Rita - Bilan Scientifique Régional - Guadeloupe, 2011-2012-2013 », janvier 2014 (lire en ligne).
P. Fouéré, J. Monney, P. Mora, « Capesterre-de-Marie-Galante, Grotte du Morne Rita - Bilan Scientifique Régional - Guadeloupe, 2014 », janvier 2015 (lire en ligne).
G. Slozinski, « Notes sur la grotte du Morne Rita à Capesterre de Marie-Galante » in IXe Congrès international d'étude des civilisations précolombiennes des Petites Antilles, Montréal, Centre de recherches Caraïbes, 1983, pp. 349-361.