Robin des ToitsRobin des Toits
Robin des Toits est une association française, intervenant dans la lutte contre les aspects qu'elle juge dangereux du rayonnement électromagnétique et les implantations d'antennes-relais, en particulier dans le contexte de l'électrosensibilité. HistoriqueEn 2009 il y a environ 250 associations et collectifs adhérents à Robin des Toits[1]. En 2012, l'association Robin des Toits, qui milite contre la pose de nouvelles antennes et pour « un seuil d'exposition maximal de 0,6 V/m (pour la 2G) et un moratoire sur l'UMTS (3G) », saisit le Conseil d'État pour dénoncer « la marge de manœuvre de plus en plus limitée des Maires dans les plans de déploiement des opérateurs mobiles »[2]. En 2013, l'association qui « a pu inciter des communes à mener des expérimentations à 0,6 V/m, à l'image de Tourcoing ou de Montreuil-sous-bois », renonce finalement à son action sur Paris[3]. PositionsTéléphonie mobileÀ la suite du rapport émis le par l'ANSES déclarant que les études scientifiques ne montrent pas « d'effet avéré » sur la santé. Robin des Toits déplore que l'ANSES a négligé les études sur l'impact de la technologie 4G et demande l'« application du principe de précaution »[4]. Compteurs intelligentsDès la généralisation des compteurs dits intelligents de type Linky, elle s'y est opposée. En décembre 2017, l'association décide de ne pas répondre à l'audition sur les compteurs électriques Linky, organisée par l'Assemblée nationale, les quatre minutes imparties ne lui semblant « concédées que pour éviter tout questionnement sérieux » sur le sujet[5]. En 2018, l'association dénonce le coût de la pose des nouveaux compteurs, Gazpar nécessitant un « investissement d'un milliard d'euros » et Linky de cinq milliards[6]. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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