Robert KellerRobert Keller
Plaque commémorative en l'honneur de l'Ingénieur des PTT Robert Keller et ses compagnons résistants, 6 rue de l'Ingénieur-Robert-Keller (Paris). Robert Keller (, Le Petit-Quevilly - , Bergen-Belsen) est un résistant français de la Seconde Guerre mondiale. La source KRobert Keller obtient son Certificat d'études primaires en 1912 au Petit-Quevilly[1]. En , il donne une conférence au Radio-club de Normandie à Rouen[2]. Ingénieur des PTT, il est recruté dans la Résistance (mouvement Vengeance) fin 1941 par le docteur Vic Dupont (Victor Dupont) qui l'associe à son réseau dans la recherche du renseignement[3]. Il est par la suite contacté par le commandant Edmond Combaux, officier des transmissions camouflé en fonctionnaire des PTT, lui-même en relation avec le capitaine Simoneau, responsable du poste P2 du SR Guerre, service de renseignement clandestin de l'armée de terre dépendant du colonel Louis Rivet. Robert Keller sera la cheville ouvrière des opérations d'interception des communications de l'occupant sur la ligne téléphonique Paris-Metz d'abord, sur la ligne Paris-Strasbourg ensuite. L'écoute des communications allemandes par le service de renseignement français est opérationnelle pendant cinq mois (d'avril à septembre 1942)[4],[5]. Sont interceptés des échanges de hauts responsables de la Kriegsmarine, de la Luftwaffe, de la Wehrmacht et de la Gestapo. C'est en référence à Keller que l'opération montée par Combaux fut désignée par le nom de code Source K[6]. Arrestations et démantèlementDénoncé par René Bousquet lors d'un entretien avec le général Oberg, le 21 décembre 1942[7], Robert Keller est arrêté par la Gestapo le et interrogé rue des Saussaies. Son arrestation est jugée suffisamment importante pour qu’elle fasse l’objet d’un courrier particulier de Himmler à Adolf Hitler[8]. D'abord détenu à la prison de Fresnes, il est déporté le au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, puis transféré en Allemagne au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen et finalement à Bergen-Belsen, où il décède du typhus le , la veille de la libération du camp[8]. Ses deux camarades des PTT Laurent Matheron et Pierre Guillou, tous deux techniciens de ligne, sont également morts en déportation en Allemagne[9]. DistinctionsHommage
Documentaire
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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