La partie intermédiaire et inférieure du bassin versant de la rivière Obatogamau est accessible par la route 113, qui relie Lebel-sur-Quévillon à Chibougamau et par le chemin de fer ; tandis que le côté nord-est des lacs Obatogamau est accessible par la route 167 et le chemin de fer. Cette route suit en partie la vallée de la rivière Obatogamau.
La surface de la rivière Obatogamau est habituellement gelée du début novembre à la mi-mai ; on ne peut circuler sans risques sur la glace que de la mi-novembre à la mi-avril.
Géographie
Les principaux bassins versants voisins de la rivière Obatogamau sont :
côté nord : rivière Chibougamau, lac Merrill, lac Opémisca ;
La rivière Obatogamau prend sa source à l’embouchure des lacs Obatogamau (longueur : 19,6 km ; altitude : 365 m). Ce lac est situé du côté est d’une route forestière (sens nord-sud), à l'ouest du lac Verneuil (lien par la passe du Verneuil) et du lac Le Royer. De forme complexe, ce lac comporte une centaine d’îles, de nombreuses baies (dont la plus importante est la baie Anderson) et presqu’îles. L’embouchure de ce lac est situé à :
11,6 km au sud d’une baie du lac Chibougamau ;
174,6 km au nord-est de l’embouchure du Lac au Goéland ;
6,8 km en contournant par le sud la grande presqu'île, puis l'ouest en traversant le Lac de la Presqu'île (longueur : 5,7 km ; altitude : 354 m). Note : ce lac se serait formé par l'impact d'une météorite ;
20,0 km vers l'ouest dans le canton de Brochant en formant deux grands courbes vers le nord dont la première fait un passage dans le canton de Lévy et la deuxième dans le canton de Daubrée, jusqu’à un ruisseau (venant du sud) ;
19,0 km d’abord vers le nord jusque dans le canton de Daubrée, puis vers le sud-ouest en revenant dans le canton de Brochant, en traversant des zones de marais et en longeant (du côté sud) le chemin de fer jusqu’au ruisseau Dickson (venant du sud) lequel draine les eaux du lac Dickson
Partie inférieure de la rivière Obatogamau (segment de 42,8 km)
Cantons traversés : D'Anville, de Dolomieu et de Saussure.
22,5 km vers l'ouest en serpentant en zone de marais jusqu’à la décharge du Lac Society lequel reçoit du côté nord les eaux du Lac des Misérables et de la rivière des Deux Orignaux ;
1,4 km vers le sud-ouest en zone de marais jusqu’à l’embouchure du Lac Mechamego dont le courant traverse la partie nord sur 0,5 km ;
7,6 km vers l'ouest en formant une courbe vers le nord, jusqu’à l’embouchure du Lac du Cœur pendant que le courant traverse dans la partie nord sur 0,4 km ;
11,3 km vers l'ouest en formant trois courbe vers le nord, jusqu’à son embouchure[2].
La rivière Obatogamau se déverse sur la rive sud-est de la rivière Chibougamau ; cette embouchure est située tout près (côté sud-ouest) du pont de la route 113 enjambant la rivière Chibougamau. À partir de cette embouchure, le courant descend vers le sud-ouest la rivière Chibougamau sur 41,4 km, jusqu’à son embouchure qui constitue la confluence avec la rivière Opawica. De là, le courant coule généralement vers l'ouest en empruntant la rivière Waswanipi, jusqu’à la rive est du lac au Goéland. Ce dernier est traversé vers le nord-ouest par la rivière Waswanipi qui est un affluent du lac Matagami.
L’embouchure de la rivière Obatogamau est située à :
35,5 km au nord-est de l’embouchure de la rivière Chibougamau (confluence avec la rivière Opawica) ;
101,8 km au nord-est de l’embouchure du lac au Goéland ;
30,2 km au nord-est du centre du village de Waswanipi ;
82,4 km au sud-est du centre-ville de Chibougamau.
Toponymie
Cette hydronyme est indiqué sur une carte de 1941. D’origine crie, le terme obatogamau signifie resserré par du bois, de la végétation. Cette hydronyme est indiqué dans le Fifth Report of the Geographic Board of Canada 1904, publié à Ottawa en 1905, page 46 : « Obatogamau ; lake, at the eight of land South of Chibougamau Lake, Abitibi district, Que. »[3].
↑Distances mesurées à partir de l'Atlas du Canada (publié sur Internet) du Ministère des ressources naturelles du Canada.
↑Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.