Rivière Brûle-Neige (rivière Mistassibi)
La rivière Brûle-Neige fait partie du bassin versant de la rivière Mistassibi, coulant dans le territoire non organisé de Passes-Dangereuses, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Maria-Chapdelaine, dans la région administrative de Saguenay–Lac-Saint-Jean, dans la province de Québec, au Canada[2],[3]. Le cours inférieur de la rivière Brûle-Neige est desservi par la route forestière R0237 qui longe la rive Sud de son cours. La R0237 se connecte à l’Ouest à la route forestière R0257 qui remonte la vallée de la rivière Mistassibi. La foresterie constitue la principale activité économique du secteur ; les activités récréotouristiques sont accessoires considérant l’éloignement géographique et le manque de routes d’accès. La surface de la rivière Brûle-Neige est habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars. GéographieLes principaux bassins versants voisins de la rivière Brûle-Neige sont :
La rivière Brûle-Neige prend sa source d’un ruisseau forestier (altitude : 518 m). Cette source est située à :
À partir de sa source, la rivière Brûle-Neige coule sur 59,4 km sur un dénivelé de 308 m entièrement en zone forestière, selon les segments suivants : Cours supérieur de la rivière Brûle-Neige (segment de 21,1 km)
Cours inférieur de la rivière Brûle-Neige (segment de 38,3 km)
La rivière Brûle-Neige se déverse sur la rive Est de la rivière Mistassibi. Cette embouchure est située à :
À partir de l’embouchure de la rivière Brûle-Neige, le courant descend le cours de la rivière Mistassibi sur 82,3 km vers le Sud, puis le cours de la rivière Mistassini sur 22,7 km vers le Sud-Ouest. À l’embouchure de cette dernière, le courant traverse le lac Saint-Jean sur 42,7 km vers l’Est, puis emprunte le cours de la rivière Saguenay vers l’Est sur 155 km jusqu'à la hauteur de Tadoussac où il conflue avec le fleuve Saint-Laurent[2]. ToponymieL'hydronyme « Brûle-Neige » parait sur les cartes topographiques depuis la fin du XIXe siècle. Néanmoins, son origine et sa signification demeurent incertaines. Certains auteurs énoncent l'hypothèse que le cours rapide de certains segments de la rivière ne permet pas à la glace de se former pendant l’hiver, donc d'y retenir la neige, d'où l'expression métaphorique et poétique « la rivière qui brûle la neige ». Les Innus désignent ce plan d'eau Pilepinash Sakahikan, signifiant « lac du bleuet qui tombe »[5]. Le toponyme de « rivière Brûle-Neige » a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[3]. Notes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
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