Renard des savanesCerdocyon thous Cerdocyon thous
Un Renard des savanes
Répartition géographique Statut CITES Annexe II , Rév. du 11/06/1992
Le Renard des savanes (Cerdocyon thous), encore appelé Renard crabier[1], chien des bois[2], ou Petit loup, est l'unique espèce encore vivante du genre Cerdocyon. Il vit en Amérique du Sud (Argentine, Venezuela, Paraguay, Uruguay). Le renard crabier atteint 92 cm de la tête à la queue et pèse environ 6,5 kg. Sa période de gestation est de 56 jours et sa maturité sexuelle est atteinte vers 1 an. Sa longévité est de 11 ans 1/2. HabitatIl occupe la plupart des habitats y compris marais, savane, cerrado, caatinga, habitat de transition chaco-cerrado-caatinga, terrains buissonneux, bois, forêts sèches semi-decidues, forêt galerie, forêt atlantique, forêt ombrophile mixte, savane isolée au sein de la forêt amazonienne de basse altitude, et forêt de montagne. Il a été vu jusqu'à 3 000 m d'altitude. Il s'adapte bien à la déforestation, au développements agricoles et d'horticulture (canne à sucre, eucalyptus, melon, ananas, etc), et aux habitats en phase de régénération. Dans les régions de chaco aride en Bolivie, Paraguay et Argentine, il se confine aux lisières de forêt ; les espaces plus ouverts y sont occupés par le renard d'Aszara ou renard de pampas[2]. Les habitats végétalisés sont généralement utilisés en proportion de l'abondance, variant avec le statut social et la saison climatique. Dans les savanes inondées de façon saisonnière (voir Pantanal, Radio-tagged foxes in seasonally flooded savannas of Marajó, Brazil, predominated in wooded savanna (34 %) and regeneration scrub (31 %) ; les sananes en plaines de basse altitude sont évitées, donnant la préférence aux zones de savane boisée, en particulier par les individus adultes matures et en particulier en saison humide. De même dans le llanos central du Venezuela, il migre vers des terres plus hautes en réponse aux inondations saisonnières, bien qu'il se tienne généralement dans la savane de palmiers ouverte (pour environ les 2/3 de la population) et dans les habitats couverts (shrub, bois, forêt décidue. Dans Minas Gerais (Brésil) ils marquent une préférence pour des terrains situés entre les pâtures d'animaux domestiques et la forêt galerie ("vereidas") ; on en voit aussi dans les plantations d'eucalyptus et autres terres agricoles (8 %)[2]. ConservationMenaces sur l'espèceOutre la pollution par les métaux lourds[3], la principale menace connue est celle d'infection pathogène en provenance de chiens domestiques. En bordure du parc national de Serra da Canastra au Brésil par exemple, des renards crabiers cherchent de la nourriture sur les amas de détritus humains en compagnie de chiens domestiques non vaccinés[2]. L'espèce n'a pas de valeur commerciale directe en tant que porteur de fourrure, car cette dernière est courte et rêche. Cependant des fourrures sont parfois vendues sous la fausse appellation de 'renard gris' en Argentine ; et sous la fausse appellation de 'renard des pampas' (renard d'Aszara) en Uruguay. La vente commerciale illégale est peu développée, en conséquence probable du bas prix des fourrures ; au Paraguay aucune fourrure illégale de cet animal n'a été confisquée entre 1995 et 2000[2]. Mesures de conservationIl vit dans un grand nombre d'aires non protégées et protégées au sein de son aire de répartition. En Argentine l'espèce n'était pas considérée « en danger » selon la résolution 144 de la Directive sur la Flore et la Faune Nationales de 1983. Son exploitation et usage commercial étaient interdits en 1987. Il n'y a pas de législation protectrice spécifique pour cette espèce dans aucun pays ; on note que la chasse d'animaux sauvages est officiellement interdite dans la plupart des pays de son habitat[2]. De façon générale, en date de février 2011 il n'y a pas de législation régulatoire pour cette espèce en tant que peste ; mais il est peu aimé en tant que prédateur de volailles et d'agneaux, ce qui amène de la chasse illégale et la vente subséquente des peaux. Dans certains pays le contrôle de leur nombre est limité par des quotas spécifiques (sans primes officielles attachée à leur destruction) ; mais ce système est souvent ignoré, détourné ou non fait respecter. En Uruguay, aucun permis de chasse n'a été délivré depuis 1989, au motif que le nombre d'attaques d'agneaux par les renards crabiers est négligeable[2]. Sous-espècesSelon MSW :
Notes et références
Références externes
|