René LabatRené Labat
René Labat, né le à Saint-Loubès et mort le à Paris[1], est un assyriologue français. Il est membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (ASMP) de 1968 à 1974 et professeur au Collège de France de 1952 à sa mort. BiographieFamilleOriginaire de Gascogne[2], il est le père de Florence Malbran-Labat, philologue[3]. Jeunesse et étudesIl prépare le concours de l'agrégation de grammaire à la faculté des lettres de Bordeaux. Il est admis à l'agrégation en 1928. Il accomplit son service militaire de 1928 à 1929. Il est ensuite désigné à la Fondation Thiers, où il poursuit ses recherches trois ans durant. Il a comme maître Charles Fossey, dont il aime à citer la phrase « L'Histoire sera philologique ou ne sera pas[2]. ». CarrièreEn 1932, il est diplômé de l'École pratique des hautes études. Il y est élu[3] l'année suivante directeur d'études à la 4e section pour enseigner l'assyrien. En 1938, il est reçu docteur ès lettres. En 1952, il devient titulaire de la chaire d'assyriologie au Collège de France. Il devient secrétaire de l'Association des professeurs au Collège de France avant d'en être élu vice-président en 1965. Il le reste jusqu'à sa mort. Il étudie particulièrement l'élamite, après le père Scheil[2]. Fonctions académiquesIl est membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (ASMP) de 1968 à 1974, de l'Institut archéologique allemand, et de la Société asiatique, qu'il préside de 1969 à 1974. À ce dernier titre, il préside aux manifestations organisées pour le cent-cinquantième anniversaire de la Société et pour le centième du Congrès international des internationales en 1973[3]. Il rédige également l'article « Littérature assyro-babylonienne » de l´Encyclopædia Universalis[4], et collabore au Cambridge Ancient History, au Fischer Weltgeschichte — où il écrit à propos des empires assyriens et néo-babyloniens — et à l'Histoire générale des sciences. Publications
Autre traduction
DécorationsNotes et référencesAnnexesBibliographie
Liens externes
|