René Fonvieille, né le à Castres (Tarn) et mort le à Grenoble, est un magistrat, historien et écrivain français.
Biographie
Il naît à Castres d'un père sous-officier d'artillerie et d'une mère « sans profession »[1].
À partir de sa nomination au tribunal de Grenoble dans les années 1960, il s'intéresse à l'histoire du Dauphiné et y trouve sujets à publications, puis il s'y consacre une fois retiré dans cette région[2].
En 1965 il fonde l'association « Comité de sauvegarde du vieux Grenoble »[3], devenue en 2004 « Patrimoine et Développement - Comité de sauvegarde du vieux Grenoble », et depuis 2009 « Patrimoine et Développement du Grand Grenoble »[4],[5],[6].
1949- : président du tribunal de Pointe-à-Pitre[10].
années 1960 : président de la cour d'appel de Grenoble [6],[11],[12],[13].
1968- : président de la cour d'appel de Versailles [6],[14].
Historien et écrivain régionaliste
À l'exception de son sujet de thèse, portant sur l'histoire médiévale de Hesdin-le-Vieux, localité de l'actuel Pas-de-Calais, c'est dans le Dauphiné, et principalement à Grenoble, qu'il puise ses thèmes d'inspiration[2].
Œuvre (sélection)
La seigneurie et la ville de Hesdin-le-Vieux depuis le XIIe siècle jusqu'à la destruction de la ville (1553) (Thèse de doctorat), Lille, Raoust, , 230 p. (OCLC459661016).
Le palais du parlement de Dauphiné et son extraordinaire architecte Pierre Bucher... (1510-1576), Grenoble, Didier-Richard, , 97 p., pdf (OCLC491595248, présentation en ligne).
Grenoble, berceau de la Révolution française, , 39 p. (OCLC716581428).
Le vieux Grenoble 1 et 2 : Ses pierres et son âme, vol. 1 et 2, Grenoble, Roissard, , 263 et 289 p. (OCLC406676850)
↑« Séance du 29 avril 1943 », sur gallica.bnf.fr, Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts (consulté le ), p. 105 (vue 643/852).
↑En 1943, alors qu'il est juge d'instruction à Nevers, il est élu membre de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts[8].
↑ a et b« M. René Fonvieille juge d'instruction quitte notre ville », La Croix du Nord, , vue 3/4 (lire en ligne, consulté le ).
↑René Fonvieille, Le palais du parlement de Dauphiné et son extraordinaire architecte Pierre Bucher... (1510-1576), Grenoble, Didier-Richard, , 97 p., pdf (OCLC491595248, présentation en ligne), p. 8.
↑« La cour d'appel de Grenoble aggrave les peines du docteur Couturier, qu'elle accuse d'avoir tué six chamois », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).