Ouvrier éventailliste puis brocheur, essayiste et littérateur, il se convertit au catholicisme en 1839. Professeur de philosophie, il écrit seul sous une vingtaine de pseudonymes (Paul Séverin, Aloysius Block, Edouard Champercier, Eugène Davernay, Étienne de la Berge, Pierre de la Fronde, Gustave Delinon, Charles Dupuy, Prosper Milleret, Auguste Ricazd ou encore Olibrius), et en collaboration avec Michel Masson (1800-1883) sous le nom collectif de Michel Raymond.
Œuvres
Sous le nom de Raymond Brucker
Les cent-et-une nouvelles nouvelles des Cent-et-un, ornées de cent-et-une vignettes, recueil de nouvelles en deux volumes, Paris, Ladvocat, 1833
Le livre des conteurs, ouvrage collectif, Paris, Allardin, 1833
Les Docteurs du jour devant la famille, Paris, Sagnier et Bray, 1844
Profession de foi d'un citoyen de Paris pour sa candidature à l'Assemblée nationale, Paris, Guiraudet et Jouaust, 1848
Testament d'Alibaud. Contrat d'alliance entre les socialistes et les républicains, Paris, Schneider, 1848
Le Carême du roi, comédie en trois actes, en vers, Paris, De Soye et Bouchet, 1853
Quarante-huit heures de la vie de ma mère, Paris, De Soye et Bouchet, 1854.
Sous le nom de Michel Raymond
Le Maçon, mœurs populaires, roman en quatre volumes, en collaboration avec Michel Masson, Paris, Ambroise Dupont et Cie, 1828
Avant de s'adonner à la composition dramatique, Michel Masson se fait connaître par des romans à l'origine de sa réputation. Son livre de début n'obtient que des éloges de toute la presse. Composé en collaboration avec Raymond Brucker, il paraît sous le titre Le Maçon (1829, 4 vol. in-12) par Michel Raymond, pseudonyme formé de la réunion des prénoms des deux auteurs. Brucker travaillait à ce moment avec Léon Gozlan, peu connu alors, à un roman intitulé Les Intimes.
Pour faciliter le succès de ce livre, il le publie avec la signature Michel Raymond. Michel Masson ne réclame pas; mais il rompt toute collaboration avec Brucker, qui ne se gêne point pour continuer pendant longtemps à lui emprunter la moitié de son nom, et, voulant profiter lui-même du bénéfice du pseudonyme, il s'en sert pour les deux premiers volumes de ses Contes de l'atelier ou Daniel le Lapidaire. (1832 à 1833 (4 vol. in-8). Puis, voyant le succès assuré, il le substitue de Masson. Le succès est très grand. Les sujets sont presque tous allé au théâtre[3].
Daniel le lapidaire, ou les Contes de l'atelier, Bruxelles, J.-P. Méline, 1832. Ce livre a été écrit par Michel Masson. Les vol. 1 et vol. 2 sont publiés sous le pseudonyme Michel Raymond, vol 3 & 4 sont avec le nom Michel Masson.
Le Puritain de Seine-et-Marne, Paris, H. Dupuy, 1832
Les Sept péchés capitaux, roman en 2 volumes, Paris, Werdet, 1833
Les Intimes, roman en 3 volumes, avec Léon Gozlan, Paris, Eugène Renduel, 1834
Un secret, roman en 2 volumes, Paris, Allardin, 1835
Le Boudoir et la mansarde, roman en 2 volumes, avec Carle Ledhuy, Paris, C. Lachapelle, 1838
Le Portefeuille noir, roman en 2 volumes, Paris, J. Laisné, 1839
Loi de liberté. Epitre à Raspail, Paris, Librairie Sociale, 1839
Henriette, roman en 2 volumes, Paris, Werdet et Cie, 1840
Scandale, en 2 volumes, Paris, Paris, Werdet, 1841
Maria, roman inédit, en 2 volumes, Paris, C. Le Clère, 1841
Les Causeries de Bruyères-le-Châtel, Paris, Werdet, 1842
Un Jacobin sous la Régence, Paris, Werdet, 1842.
Sous le nom de Paul Séverin
Le Bouquet de mariage, révélations sur les mœurs du siècle, en 2 volumes, Paris, Gosselin et Coquebert, 1838.
Source
Catalogue Opale de la BnF
Notes et références
↑Fiche de naissance n° 19/51. Fichier alphabétique de l'état-civil reconstitué de la Ville de Paris, année 1800.
↑Acte de décès n° 533 (vue 13/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 4ème arrondissement, registre des décès de 1875.
↑P.Larousse, Dictionnaire du XIXe siècle, Tome 10, L-MEM, 1873, KB Den Haag, LZ Ency. 15.LAG.