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Ne pas confondre avec le RWDM Brussels FC qui a occupé les installations du RWD Molenbeek de 2001 à 2014, ni avec le Royal White Star Bruxelles, porteur du matricule 5750, ni avec un nouveau club homonyme fondé en 2015 et porteur du matricule 5479, racheté au KS Wetteren pour pouvoir débuter directement au niveau national.
Le Racing White Daring Molenbeek (ou RWDM) est un club belge de football localisé à Molenbeek-Saint-Jean (Bruxelles). Il portait le matricule 47. Ses couleurs sont le rouge, le blanc et le noir.
En août 2002, le club fait aveu de faillite et n'est pas en mesure de poursuivre ses activités. Administrativement relégué en Division 3, le club déclare forfait. Le matricule 47 est radié au 1er juillet 2003.
Par ailleurs, en 2003, à la suite de la radiation du RWDM, un groupe de supporters tente de faire vivre un nouveau club baptisé Racing Whitestar Daring Molenbeek (matricule 9449). Ce cercle évolue en quatrième provinciale du Brabant. Le , le club est renommé Racing White Daring Molenbeek 2003.
En 2015, un nouveau projet, le projet « RWDM 47 », est mis sur pied par un groupe d'investisseurs, mené par Thierry Dailly, Patrick Thairet et quelques supporters et permet la fondation d'un nouveau RWDM à la suite du rachat du matricule 5479 du KS Wetteren.
Historique
Ce club est, de toute l'histoire du football, celui pour lequel on parle le plus de « fusion ». Réglementairement, aucune fusion officielle n'est intervenue. Il y a eu des « montages », des « arrangements », des « changements d'appellation », tous totalement licites au moment où ils ont lieu. L'emploi erroné du mot « fusion » est une facilité dans le langage courant et familier[2].
Pour bien appréhender l'histoire du R.W.D.M., il faut se remettre à l'esprit qu'il fut composé par fusions successives (termes inexacts) - par divers arrangements et montages entre différentes entités. Si le club porteur du matricule 47, qui fut le sien, naquit en 1909, d'autres entités plus anciennes entre dans sa composition.
On peut même dire que l'aventure RWDM fut l'histoire deux à trois clubs de pionniers puis celle de trois matricules, de cinq clubs dont un en regroupa au moins quatre autres.
Dans les paragraphes suivants, vous pouvez lire ou relire, l'histoire succincte des :
Royal Racing Club de Bruxelles (matricule 6 puis 1274),
Royal Daring Club de Molenbeek (matricule 2),
Royal White Star Athletic Club (matricule 47),
Royal Racing White (matricule 47),
Racing White Daring de Molenbeek (RWDM) (matricule 47).
Royal Racing Club de Bruxelles
Le Racing CB est le premier club bruxellois titré. Il réalise le 1er quadruplé de l'histoire avec 4 titres de rang. Il est aussi le 1er vainqueur de la Coupe de Belgique.
Le club, détenteur du matricule 2, ne porte ce nom que durant les trois dernières années de son existence. Au départ, il s'appelait Daring Club de Bruxelles. Fondé en 1895, il absorbe 4 autres clubs bruxellois durant les 10 premières années de son existence. En 1973, il arrête des activités et démissionne de l'URBSFA.
Contrairement à une idée faussement répandue, il n'y a jamais eu de fusion du Daring CB avec le Racing White (matricule 47).
Déménagement et pas fusion
Malgré une chute en division 2, le club parvient à atteindre la finale de la Coupe de Belgique 1970, où il est sévèrement battu 6-1 par le FC Brugeois. En juillet 1970, le club change son nom en Royal Daring Club de Molenbeek. Le club joue encore trois saisons en Division 2, sous l'impulsion des deux directions des clubs et surtout de Edmond Machtens un accord est trouvé afin de rejoindre la D1 d'une manière plus rapide qu'en attendant d'être promu grâce aux résultats sportifs,le Daring arrête ses activités et démissionne de l'URBSFA. À la suite de cela, le Racing White (matricule 47) qui évolue en première division, quitte son trop souvent « frigorifique[réf. nécessaire] » stade Fallon de Woluwé et émigre vers Molenbeek « afin de récupérer le public chaud du stade Bossaert[réf. nécessaire] », rebaptisé pour l'occasion Stade Edmond Machtens. Le matricule 47 adapte sa dénomination et devient le Racing White Daring de Molenbeek. quelques mois après ceci et quelques distensions internes les membres du Racing White et Jean Gooris quittent le navire,les dirigeants du Daring restent depuis seul maîtres a bord.
Ne pas confondre avec le Royal White Star Bruxelles qui occupa le Stade Fallon, évoluant aujourd'hui dans les installations du Stade Edmond Machtens et qui fut autorisé à reprendre le nom "White Star" en 1963.
Ce club fut celui qui reçut le matricule 47 et donc est la "matrice" du RWDM, même si aujourd'hui, il est bien souvent associé comme l'ancêtre du White Star Bruxelles. À partir de son accession à la "nationale" en 1922, ce club évolua toujours au 1er ou 2e niveau du championnat belge, à l'exception de la saison 1930-1931 où il fut relégué en Division 3.
1973 - 01/07/1973, le Royal Racing White (47) change son appellation et devient Racing White Daring de Molenbeek (RWDM) (47). Il n'y a pas eu de fusion avec le R. Daring CB (matricule 2).
1978 - RWDM connu ses premiers soucis financiers et dut se séparer de ses meilleurs joueurs.
1984 - RWDM fut relégué en Division 2 pour la 1re fois. L'entraîneur était un joueur qui terminait sa carrière en cumulant les deux postes, un certain Johan Vermeersch.
1986 - Revenu parmi l'élite, le RWDM n'était toujours par relancé financièrement, bien au contraire. Jean-Baptiste L'Ecluse (dont la société avait sombré) se retira. La reprise du club fit l'objet d'une lutte intense pas toujours très "sportive". Johan Vermeersch était un des candidats. Il avait le soutien des joueurs qui menacèrent même de faire grève. Mais ce fut Willy Uytterhaghen, aidé par Henri Mabille, qui obtint les rênes du matricule 47.
1992 - Après 6 matches de championnat, le RWDM limogea son entraîneur Ladislav Novak et institua Freddy Smets à sa place.
1993 - Le club est repris par la CIB. Celle-ci fait démolir la vieille tribune du Daring (datant de 1920) et en fait construire une toute nouvelle dotée de 600 business-seats. Le poste de Président revint à Serge Vilain. Venant du monde politique, l'homme fut l'objet de critiques car, selon ses détracteurs: "il ne connaissait rien au football".
1994 - Johan Vermeersch réapparut dans la direction du club, au poste de "Directeur Technique".
1996 - Condamné d'avance par les observateurs, le RWDM surprit tout le monde. Dirigée par René Vandereycken, l'équipe décrocha un ticket européen. Il y avait 16 ans que le club n'avait plus connu cela.
1997 - Le RWDM évita la faillite de justesse. Le club fut miné par des luttes internes tenaces. Johan Vermeersch fut prié de partir alors que la CIB se désengagea. C'est Herman Van Holsbeeck qui le remplaça. La nouvelle tribune était au centre de polémiques. Son coût important aurait augmenté dramatiquement le gouffre financier. Le bâtiment fut vendu à la Commune de Molenbeek. Gaetan Piret devint Président.
1998-1999 - Eric De Prins devint Président. L'entraîneur Guy Vandersmissen fut limogé alors que le club est 2e. Ariel Jacobs reçut le poste mais ne termina que 7e.
1999-2000 - Ariel Jacobs conduisit une jeune équipe à la 5e place mais sans décrocher le Tour final.
2000-2001 - Le Tour final sembla une nouvelle fois manqué et Ariel Jacobs dut céder sa place à Patrick Thairet. Celui qui comme joueur fut celui qui porta le plus souvent le maillot du RWDM réussit la gageure d'atteindre le tour final et de le remporter.
2001-2002 - Patrick Thairet fut rapidement remercié et remplacé par Emilio Ferrera. Le club assura son maintien sportif avec une 10e place, mais les caisses du club étaient vides. En rupture de paiement depuis , le club fut de nouveau la proie de disputes internes intenses. On parla de repreneurs russes ou d'une tentative de reprise par Johan Vermeersch. La Commission des Licences pour le football rémunéré refusa d'octroyer le viatique nécessaire. Le RWDM fut renvoyé en Division 3. Ce fut la débandade totale. Plus personne (excepté ses plus fidèles supporters) ne s'intéressa au club en détresse, redevable entre autres de plus de 70 000 euros à la Fédération. Prévu pour la Division 3, en 2002-2003, le club déclara forfait. Le matricule 47 fut radié en 2003.
Parallèlement, un groupe de supporters fonde un "nouveau RWDM" qui s'affilie à la Fédération et reçoit le matricule 9449. Le jeune club parvient jusqu'en 1re provinciale du Brabant, mais il connaît ensuite trois relégations consécutives et évolue en 2010 en P4.
En 2015, un groupe d'investisseurs bruxellois relancent un projet de faire revivre le nom RWDM mené par Thierry Dailly et quelques supporters. Ils achètent le matricule 5479 du Standaard Wetteren qui vient de s'unir avec son voisin du Racing, et obtiennent le droit de jouer en Promotion. Le projet vise à jouer au stade Machtens de Molenbeek. Mais un sérieux litige avec le White Star Bruxelles (D2) contraint le nouveau "RWDM" à évoluer sur un terrain annexe.
Vers 1913, ce stade devint celui du Daring Club de Bruxelles (Daring CB) en quête d'espace pour ses supporters de plus en plus nombreux. Le club porteur du « Matricule 2 » du football belge y joua jusqu'à sa disparition en 1973, lors de sa fusion avec le Racing White, matricule 47 pour former le RWDM (matricule 47).
En 2005, à la suite du décès de Raymond Goethals, une tribune a été renommée du nom de cette grande personnalité du football belge et européen. L'autre tribune se nomme ''L'Ecluse'' en mémoire de Baptise L'Ecluse gérant de la société ''L'Ecluse ''qui fut le sponsor historique du RWDM lors de ses heures de gloire.
↑Le White Star Woluwe AC termina à égalité avec le CS La Forestoise. Un test match fut nécessaire.
↑Le White Star Woluwe AC s'imposa à l'aller (1-2) et au retour (2-1) contre le CS La Forestoise et fut promu. Par après, un match honorifique vit le SC Anderlechtois (champion de la Série A) s'imposer (0-2), sur le terrain de l'Union St-Gilloise.
↑Avec ce classement, le White Star Woluwe AC gagna le droit de remonter au 2e niveau national dont la série était dédoublée à partir de la saison suivante.
↑Lorsque les compétitions furent interrompues, le R. White Star AC occupait la 9e place avec 8 points, soit moitié du leader le Liersche SK.
↑Les équipes avaient été réparties en deux groupes de 10 afin de diminuer les déplacements en ces temps pénibles. Le R. White Star AC gagna le droit de prendre part
↑Ce tour final fut joué par matches à élimination directe (aller/retour). Le R. White Star AC élimina le R. Tilleur FC après une victoire en déplacement (3-8, dont 4 buts d'Arsène Vaillant) et malgré un revers (2-3) à domicile. Les demi-finales et la finale se jouèrent en une seule manche. Le White Star alla gagner (1-3) au FC Malinois puis s'inclina contre le Liersche SK. Cette compétition fut disputée "à titre officieux", tout comme son vainqueur final.
↑Le R. White Star AC échoua à 3 points du R. Tilleur FC.
↑Le R. White Star AC échoua à 4 points du Union Royale St-Gilloise.
↑Avec ce classement, le R. White Star AC gagna le droit de rester au 2e niveau national qui était ramené à une seule série et rebaptisé Division 2, à partir de la saison suivante.
↑Le R. White Star AC termina à égalité avec le R. Racing CB. Alors qu'en coulisses, un accord semblait déjà être conclu pour une fusion prochaine entre les deux clubs, un test-match dut les départager. Le White Star s'imposa (2-1)et assura son maintien.
↑Ce championnat fut le seul (en dehors des championnats de guerre) où la plus haute division belge compta 20 clubs.
↑Avec ce classement, le matricule 47 décrocha sa première qualification européenne depuis 16 ans.
↑Le R.W.D. Molenbeek remporta le Tour final et fut promu.
↑Le R.W.D. Molenbeek se reçut pas sa "licence pour le football rémunéré" et fut renvoyé en division 3, niveau le plus élevé pour le football "non-rémunéré" en Belgique.
↑Le R.W.D. Molenbeek ne s'aligna pas. Il fut radié pour dettes fédérales.
Cette palette reprend UNIQUEMENT les clubs de football de la province ayant évolué en nationales. Le B à côté du nom d'un club indique l'équipe réserve de celui-ci.