La recombinase RAD51 fait partie de la famille des protéines RAD51. Chez les eucaryotes, elle est codée par le gèneRAD51 qui, chez l'humain, se trouve sur le chromosome 15. Elle participe à la réparation de l'ADN, et plus particulièrement des lésions doubles brins. La famille RAD51 est homologue des protéines RecA chez les bactéries, RadA chez les archées et Rad51 chez les levures[2]. Cette protéines est hautement conservée chez la plupart des eucaryotes, depuis les levures jusqu'aux humains[3].
Il existe de deux produits de transcription de ce gène distincts, résultant d'un mécanisme d'épissage alternatif, tandis que des variantes supplémentaires résultent par ailleurs d'une polyadénylation alternative.
Sept gènes apparentés au gène recA ont été recensés chez les mammifères : Rad51, Rad51L1/B, Rad51L2/C, Rad51L3/D, XRCC2, XRCC3 et DMC1/Lim15[4]. Hormis la DMC1, spécifique à la méiose, toutes ces protéines sont indispensables au développement des mammifères.
Contrairement aux autres protéines qui interagissent avec l'ADN, celles de la famille Rec1/Rad51 forment un filament hélicoïdal de nucléoprotéine sur l'ADN[5].
↑(en) Akira Shinohara, Hideyuki Ogawa et Tomoko Ogawa, « Rad51 protein involved in repair and recombination in S. cerevisiae is a RecA-like protein », Cell, vol. 69, no 3, , p. 457-470 (PMID1581961, DOI10.1016/0092-8674(92)90447-K, lire en ligne)
↑(en) Akira Shinohara, Hideyuki Ogawa, Yoichi Matsuda, Noriko Ushio, Kazuho Ikeo et Tomoko Ogawa, « Cloning of human, mouse and fission yeast recombination genes homologous to RAD51 and recA », Nature Genetics, vol. 4, no 3, , p. 239-243 (PMID8358431, DOI10.1038/ng0793-239, lire en ligne)
↑(en) M. Kawabata, T. Kawabata et M. Nishibori, « Role of recA/RAD51 family proteins in mammals », Acta Medica Okayama, vol. 59, no 1, , p. 1-5 (PMID15902993)
↑(en) Vitold E. Galkin, Yan Wu, Xiao-Ping Zhang, Xinguo Qian, Yujiong He, Xiong Yu, Wolf-Dietrich Heyer, Yu Luo et Edward H. Egelman, « The Rad51/RadA N-Terminal Domain Activates Nucleoprotein Filament ATPase Activity », Structure, vol. 14, no 6, , p. 983-992 (PMID16765891, DOI10.1016/j.str.2006.04.001, lire en ligne)
↑(en) Rémi Buisson, Anne-Marie Dion-Côté, Yan Coulombe, Hélène Launay, Hong Cai, Alicja Z. Stasiak, Andrzej Stasiak, Bing Xia et Jean-Yves Masson, « Cooperation of breast cancer proteins PALB2 and piccolo BRCA2 in stimulating homologous recombination », Nature Structural & Molecula Biology, vol. 17, no 10, , p. 1247-1254 (PMID20871615, DOI10.1038/nsmb.1915, lire en ligne)