Les nucléophiles utilisés pour les réactions de Barbier sont générés à partir de métaux (ou leurs composés) relativement peu chers et peu sensibles à l'eau, contrairement aux réactifs de Grignard ou aux organolithiens. Pour cette raison, il est possible dans de nombreux cas d'exécuter la réaction dans l'eau ce qui est compatible avec les objectifs de la chimie verte. La réaction de Barbier est ainsi nommée d'après Philippe Barbier, le directeur de thèse de Victor Grignard.
Exemples de réactions de Barbier
La réaction du bromure de propargyle (3-bromopropyne) et du butanal avec du zinc métallique dans l'eau[2] :
Avec un alcyne substitué plutôt qu'un alcyne terminal, La production du dérivé allénique est favorisée.
↑(en) T. Skjæret et T. Benneche, « Preparation of oxo-substituted α-chloro ethers and their reaction with samarium diiodide », ARKIVOC, no 10, , p. 16-25 (ISSN1551-7004, lire en ligne).
↑(en) G. W. Breton, J. H. Shugartet al., « Use of Cyclic Allylic Bromides in the Zinc–Mediated Aqueous Barbier–Grignard Reaction », Molecules, vol. 6, no 8, , p. 655–662 (ISSN1420-3049, DOI10.3390/60800655, lire en ligne).