En 1254, c'était un chemin qui bordait la Seine. Il s'appelait « vicus Merrenarum », le « chemin aux Merrains », « rue aux Merrains », aux marchands de bois de charpente.
À partir du XVe siècle, les actes le désignent sous le nom de « quai de la Grève », ou « quai de Grève ». « Grève » signifie un endroit uni, couvert de gravier, sur le bord de mer ou d'une rivière. Avant que la place de Grève, aujourd'hui place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération, fût haussée et que le quai fût pavé, cet endroit était réellement une grève. Plusieurs débordements de la Seine étaient marqués sur la façade d'une maison qui était en 1817 au no 52 du quai[1] :
la crue de 1658 était indiquée 2 pieds environ plus haut que celle de 1740 ;
la crue de 1651 était indiquée 7 pieds plus haut, mais l'auteur pense qu'il devait s'agir d'une erreur.
Une décision ministérielle du 5 vendémiairean VI (), signée Chaptal, détermina un alignement pour cette voie publique.
Avant 1836, ce quai, confondu avec le port au Blé, descendait en pente jusqu'à la Seine.
Une ordonnance royale du fixe l'alignement de la partie comprise entre les rues Geoffroy-l'Asnier et du Pont-Louis-Philippe. Pour le surplus, l'alignement a été déterminé par une ordonnance du suivant. La moindre largeur de ce quai est portée à 24,30 mètres. En 1837, 1838 et 1839, l'administration a fait construire le mur de parapet et exécuter des travaux de plantations, d'égout, de nivellement et autres.
À l'angle de la place de l'Hôtel-de-Ville, présence d'un panneau Histoire de Paris retraçant l'histoire des feux de la Saint-Jean qui se tenaient au Moyen Âge sur cette place.
Panneau Histoire de Paris « Les feux de la Saint-Jean », à l'angle de la place et du quai de l'Hôtel-de-Ville.