Puren (1918-2015)Jin Youzhi / Puren
金友之 / 溥任 Titres –
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Jin Youzhi (金友之), né le à Pékin et mort le dans la même ville, aussi connu sous le nom de Puren (溥任), est le quatrième et le plus jeune fils de Zaifeng, et le plus jeune frère de Puyi, le dernier souverain de l'Empire du milieu[2]. BiographiePuren naît le au palais du prince Chun dans le quartier de Shishahai à Pékin. Il étudie au lycée de Yaohua à Tianjin notamment connu pour avoir accueilli plusieurs personnalités de la famille impériale[3]. Étant de douze ans son cadet, Puren n'a pas connu Puyi sur le trône de Chine, mais seulement sur le trône du Mandchoukouo. Concernant la collaboration de Puyi avec les Japonais, Puren considérait son frère comme une personne extrêmement naïve et qui avait tendance à croire n'importe qui, avec un important manque de clairvoyance. Il ajoute qu'il était incapable de deviner les mauvaises intentions du Japon[4]. Au lieu d'utiliser le nom de son clan mandchou des Aisin Gioro comme nom de famille, Puren a adopté le surnom Jin (金), signifiant « or » en chinois comme « Aisin » en langue manchou. Son titre de courtoisie est Youzhi (友之). Il est surnommé par les médias chinois « le petit frère du dernier Empereur » (最后的皇弟)[5]. Il assiste aux 7, 8 et 9es comités politiques consultatifs de la municipalité de Pékin et travaille notamment dans l'institut de recherche culturel et historique de Pékin. En 1947, il crée une école primaire grâce à l'aide de son père Zaifeng. En 1957, il fait don de son école et de sa fortune puis prend sa retraite en 1968. Au Nouvel An 1960, il accompagne Puyi lors d'une visite auprès de Zhou Enlai, lequel proposera à ce dernier d'écrire sa biographie[6]. À la suite de la mort de son frère Pujie le , il devient le chef de la maison des Qinq et le prétendant théorique au trône de Chine. Il décède d'une pneumonie le [7]. L'incinération étant obligatoire dans les grandes municipalités de Chine notamment celle de Pékin, son corps est brûlé puis enterré au cimetière gouvernemental de Babaoshan. Un peu plus d'un millier de proches et de journalistes assistent à ses funérailles[8]. Certains des anciens élèves de son école primaire pratiquèrent même le Kowtow, en guise d'adieu, une pratique ancestrale consistant à se mettre à genoux le front à terre pour signifier une soumission[9]. Famille
Ascendance
Notes et références
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