Psalmodicon

Psalmodicon
Image illustrative de l’article Psalmodicon
Psalmodikon d'une ferme de l'île de Skorpa dans le Helgeland, en Norvège, avec son archet et une recueil de partitions

Variantes modernes psalmodikon
salmodikon
Classification Instrument à cordes frottées
Famille Instrument à cordes
Instruments voisins ģīga
Violon
Nyckelharpa
violoncelle
Vielle à roue

Le psalmodicon (également psalmodikon ou salmodikon, psalm provenant de psaume, psalmodier) est un instrument de musique à une corde frottée de Scandinavie, développé pour simplifier la musique dans les églises et les écoles, et fournissant une alternative au fiddle pour la musique sacrée[1].

La caisse de résonance est constituée d'un parallélépipède légèrement en forme de losange.

Joueur de psalmodicon en Suède

Facture

L'instrument est constitué d'une longue boîte en forme de parallélépipède, sur lequel une manche chromatique comportant environ 25 demi-tons via des frettes. Il a une à trois cordes de métal ou de boyau (ou de nos jours, nylon). Certaines anciennes variantes comportaient des cordes sympathiques en métal qui n'étaient pas touchées, mais vibraient en raison des ondes sonores vibrant autour d'elles[2]. La mesure d'un instrument suédois de 1869 est de 878 millimètres, ce qui correspond à peu près à un violoncelle. La version originale comporte une planche de frettes en dents de scie, comportant trois cordes de métal, parmi lesquelles deux sont présentes pour en faciliter l'apprentissage.

Certains modèles évolués peuvent comporter des cordes ayant la fonction de bourdon de chaque côté de la planche de frettes, pouvant aller jusqu'à 12 cordes.

Export et dérivés

Cet instrument fut emporté par les migrants, en Finlande, en Estonie et en Amérique du Nord[1].

Le ģīga ou divstīdzis letton est dérivé de cet instrument par la paysannerie, pour le chant liturgique, il peut comporter une ou deux cordes[3].

Annexes

Notes et références

  1. a et b Svenskt musikhistoriskt arkiv, Bulletin, (lire en ligne), p. 6 – "The psalmodicon was also used in Finland, in Estonia, and by the Scandinavian immigrants in North America. Dillner's pupil and colleague, Lars Paul Esbjörn, who emigrated from Sweden to America in 1849, took with him both instruments"
  2. (Galpin 1937) - The Norwegian and Swedish Psalmodikon, of somewhat the same outline, was introduced by Johan Dillner (c. 1810) for accompanying the Church hymn-singing; it has one melody string of gut and eight sympathetic strings of metal.
  3. (en) Amanda Jātniece, « A primer on Latvian folk instruments », sur Latvians online,

Bibliographie

Lien externe