La localité se trouve sur l'ancienne voie romaine Vevey-Moudon[2].
Fief des sires de Rue, elle passe à Fribourg en 1536 lors de la conquête du Pays de Vaud et fait dès lors partie du bailliage (1536-1798), puis du district de Rue (1798-1848)[2].
La commune compte 153 habitants en 1811, 205 en 1850, 243 en 1900, 212 en 1950 et 246 en 2000[2].
Patrimoine bâti
Église
Promasens est l’une des plus anciennes paroisses du canton de Fribourg, attestée dès 1181. L’église Saint-Pierre-et-Paul, dont les plans de style néo-gothique ont été dessinés en 1864 par l’architecte Adolphe Fraisse, est l’une des rares possédant encore son mobilier d’origine, créé par Franz et August Müller en 1871. Rénovation 1927-1928 par Fernand Dumas, avec polychromie intérieure de Gaston Faravel. Nouvelles restaurations, intérieure en 1991, extérieure en 2011. Cette église, qui s’inscrit dans la série du premier néo-gothique d’inspiration savoyarde, est l’une des œuvres majeures du mouvement historiciste dans le canton de Fribourg[6].
Vitraux : Sur le mur ouest de la nef, trois verrières de Jean-Edward de Castella (vie de saint Pierre, vie de saint Paul, Nativité et baptême du Christ, 1927). – Au collatéral nord, deux verrières de Willy Jordan, Thérèse de Lisieux, 1948, et Vierge à l’Enfant, 1953. ‑ Par ailleurs, onze verrières de Yoki, alias Émile Aebischer, de 1958-1970[7].
Cloches : Quatre cloches néogothiques datées 1870, par Gustave Treboux, et une autre datée 1915, par Charles Arnoux[6].
Bibliographie
André Locher, « Deux atterrissages forcés dans la Glâne [Promasens et Drognens] », Passé simple, no 65, , p. 28-29.
↑ a et bPaul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 107
↑Dictionnaire-Dikchenéro: Français-Patois/Patê-Franché. Société cantonale des patoisans fribourgeois. Fribourg: 2013. p. 299
↑Gérard Pfulg, Vitraux modernes. Romont (FR) et environs (Guides de monuments suisses 50/499-500), Société d’histoire de l’art en Suisse, Berne 1991, p. 16.