Le Prélude élégiaque est une commande de Jules Écorcheville pour la Revue musicale de la Société Internationale de Musique et son numéro spécial consacré à Haydn à l'occasion du centenaire de la mort du compositeur autrichien[1]. Outre Dukas, participent à cette livraison Maurice Ravel, Claude Debussy, Reynaldo Hahn, Vincent d'Indy et Charles-Marie Widor[2].
La partition de Paul Dukas, Prélude élégiaque, est composée en 1909[3], publiée dans la revue en [2], puis la même année en édition séparée par Durand[4].
Guy Sacre interprète la pièce comme une élégie, où « le thème s'énonce en procession d'accords, et alterne avec une mélodie plus souple, ponctuée d'appels, rayée de brusques traits de triples croches »[9].
La durée d'exécution moyenne de l’œuvre est de quatre minutes trente environ[10].
Discographie
Hommage à Joseph Haydn, Hommage à Albert Roussel, Hommage à Gabriel Fauré, Margaret Fingerhut (piano), Chandos Records, CHAN 8578, 1988.
Hommage à Joseph Haydn, Manfred Wagner-Artzt (piano), Gramola 98831, 2008.
Paul Dukas, l’œuvre pour piano, Laurent Wagschal, Timpani 1C1211, 2013.
Origins, Ivana Gravić (piano), Rubicon RCD 1038, 2019[11].
Bibliographie
Éditions
Hommage à Joseph Haydn : Six pièces pour piano-forte, Revue musicale mensuelle de la S.I.M., [2].
Paul Dukas, Prélude élégiaque, Durand & Cie, 1910[4].
Ouvrages
Guy Sacre, La musique de piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. I (A-I), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN2-221-05017-7), p. 984-985
Michel Duchesneau, L'Avant-garde musicale et ses sociétés à Paris de 1871 à 1939, Paris, Éditions Mardaga, , 352 p. (ISBN2-87009-634-8).
Jacques Chailley, « Anagrammes musicales et "langages communicables" », Revue de musicologie, vol. 67, no 1, , p. 69–79 (lire en ligne, consulté le ).
Thèse
(en) Jean-Philippe Soucy, Six French composers’ homage to Haydn : an analytical comparison enlightening their conception of tombeau, McGill University, (lire en ligne)
↑(en) Eric Sams, « Cryptography, musical », The New Grove dictionary of music and musicians, 1980, (6th ed. of the grove dictionary), vol. 5, p. 80.
↑Jacques Chailley, « Anagrammes musicales et "langages communicables" », Revue de Musicologie, vol. 67, no 1, , p. 69–79 (ISSN0035-1601, DOI10.2307/928141, lire en ligne, consulté le )