Originaire de Spolète, et donc sujet des États pontificaux, il se passionne rapidement pour la poésie et les études classiques, publiant des vers et des tragédies d'amour patriotique, mais pauvres en art.
Le comte Pompeo di Campello, descendant d'une famille noble italienne de la province de Spoleto, montre très jeune un patriotisme enflammé, en participant à la révolte de sa ville natale, et en faisant partie de la junte et du « Comitato provinciale di Bologna » (comité provincial de Bologne), il est nommé président du « cercle populaire » de Spoleto, et devient en 1831, un farouche opposant au pape Pie IX.
En 1847, il s'engage activement dans les mouvements politiques, et plus particulièrement dans la guerre menée contre l'Autriche par le roi Charles-Albert de Sardaigne.
Retiré de la vie publique, Pompeo di Campello meurt dans sa ville natale de Spoleto le 24 juin 1884, à l'âge de 81 ans.
Ses œuvres poétiques ont été jugées modestes, tandis que ses tragédies, publiées sous le titre Componimenti drammatici, ont eu plus de succès[3]. Ses manuscrits et documents, inclus dans les archives Campello, ont été intégrés à la section des archives d'État de Spolète en 1977[4].
Vie familiale
Le comte Pompeo di Campello est le fils de Bernardino comte di Campello, et de Béatrice Bourbon di Monte Santa Maria sa mère. Il épouse Giacinta Ruspoli dont il aura deux enfants Paolo et Maria.