PxC est classé à l'extrême droite[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21],[9],[10],[22], bien que ses dirigeants rejettent eux-mêmes le clivage droite-gauche. Son programme est axé sur le contrôle de l'immigration, en particulier celle en provenance du monde arabo-musulman, l'application d'une tolérance zéro face à la délinquance, la défense des « valeurs de la famille » et la protection de l'environnement.
Historique
Apparu le , ce parti se fait connaître dans un premier temps pour son soutien à un comité d'habitants de Premià de Mar, située dans la province de Barcelone, qui s'opposent à la construction d'une mosquée dans leur quartier. Menée par son président et fondateur Josep Anglada, la formation politique décide par la suite de s'impliquer dans le jeu électoral local présentant des candidats dans huit communes catalanes à l'occasion des élections municipales de 2003, parvenant à opérer une percée électorale, obtenant un siège de conseiller municipal dans quatre d'entre elles, à Cervera, Manlleu, El Vendrell et surtout Vic, avec le président du parti, originaire de cette ville[23]. La formation ne réalise en revanche que de faibles scores aux élections parlementaires catalanes de 2003, ne rassemblant que 5 000 électeurs dans toute la Catalogne[23].
Par la suite, le parti essaime sur une partie du territoire espagnol avec Plateforme pour Madrid (PxM), Plateforme pour la Castille et León (PxCL) et Plateforme pour la Communauté valencienne (PxCV). Mais après le refus de PxC de se prononcer officiellement contre l'approbation du nouveau statut catalan en 2006[24], ces nouvelles plateformes rompent avec le parti catalan[25].