Il s’engage en 2003 auprès de François Hollande, alors premier secrétaire du PS.
Il devient après ses études et pendant sept ans collaborateur du sénateur et futur ministre Didier Guillaume[4].
Lors de la campagne présidentielle de 2012, il est responsable de la mobilisation des jeunes et soutient François Hollande durant son quinquennat. Il se mobilise, sans succès, pour qu’il se représente[5].
En 2014, à 27 ans, il est élu président de la communauté de communes de Porte de Drôme Ardèche[4],[6],[7]. Il est également en 2014 nommé par le maire de Saint-Vallier premier adjoint chargé de l’éducation du développement et de l’attractivité[1].
En 2017, à l'occasion de la primaire socialiste, il apporte son soutien au candidat Manuel Valls[9], qui est finalement battu au second tour par Benoît Hamon. En sa qualité d'élu local, Pierre Jouvet apporte son parrainage au candidat désigné par les primaires[10].
Lors des élections législatives de 2017, Pierre Jouvet est candidat aux législatives dans la quatrième circonscription de la Drôme, comme candidat PS. Il est battu dès le premier tour, arrivant 4e.
Lors du Conseil national du parti du , il est nommé secrétaire national aux relations extérieures et aux élus. Il est également co-président de la commission électorale chargé des investitures[13],[14],[15],[16].
Le , au nom du Parti socialiste, il porte un recours au Conseil d’État durant l'examen par celui-ci de la circulaire dite Castaner, relative aux nuançages des listes électorales pour les élections municipales[17].
Le 15 mars 2020[18], il devient maire de Saint-Vallier[3],[19]. Il soutient la sauvegarde de l'hôpital sur la commune[20],[21].
Le , il est reconduit au poste de porte-parole et est nommé secrétaire national aux élections[22],[23].
A l’issue du 79e congrès du PS qui a lieu les 18 et 19 septembre 2021 à Villeurbanne, il est chargé de présider la commission électorale pour le choix du candidat socialiste à l’élection présidentielle 2022[24].
Lors du Conseil national du 8 octobre 2021, il est reconduit aux postes de porte-parole du PS et de secrétaire national chargé des élections.
Dans le cadre des élections législatives 2022, il s'engage et œuvre publiquement en faveur d'un rassemblement large de toutes les forces de gauche, dont La France insoumise[27],[28],[29],[30]. Dans cette optique, il conduit le 27 avril 2022 une délégation du Parti socialiste pour rencontrer des représentants de la France insoumise[31].
Lors du 80e congrès du PS (congrès de Marseille, en 2023), il s'engage à nouveau aux côtés d'Olivier Faure, premier signataire du texte d'orientation Gagner![33].
À l'issue de ce congrès, il devient le secrétaire général du parti[34],[35].
Positionnement face à Emmanuel Macron et évolution politique
Lors des élections législatives de 2017, Pierre Jouvet se présente dans un premier temps comme un candidat « compatible » avec les idées d'Emmanuel Macron, dans l'idée de former après les élections un groupe parlementaire de gauche dans la majorité présidentielle[36]. Il utilise donc en 2017 pour sa campagne aux législatives une photo de Macron, et perd l'élection[3].
Pierre Jouvet se constitue par la suite comme un opposant à Emmanuel Macron et se montre très critique envers sa politique « de droite », « néolibérale » ou « monarchique et centralisée »[37],[38],[39].
Juste après les élections européennes de 2019, il appelle EELV à se joindre à un « bloc progressiste de gauche au Parlement européen » au lieu de rejoindre la « majorité d'Emmanuel Macron », comme semble le vouloir Yannick Jadot, qui critique l'idée d'une « gauche plurielle »[40]. Pour les régionales de 2021, il communique avec les communistes, les écologistes, et même les insoumis. Il affirme que les divergence entre les formations de gauche ne sont pas insurmontables et appelle de ses vœux des unions pour les élections. En 2022, lors d'une interview à Paris Match, il affirme qu'Emmanuel Macron aurait pu devenir le nouveau Mendès France, mais qu'il est devenu le « nouveau Sarkozy »[41]. Au sujet du Parti socialiste, il affirme : « Quand la gauche a une gestion de bons bourgeois de la politique sans vouloir changer la vie des gens, elle se perd et enfante des Macron »[3].
Synthèse des mandats et fonctions
Conseiller municipal délégué de Saint-Vallier de 2008 à 2014 ;
Premier adjoint au maire de Saint-Vallier, chargé de l’éducation du développement et de l’attractivité, de 2014 à 2020 ;