Fils naturel du sculpteur Barthélémy-François Chardigny, il est reconnu le 9 novembre 1810 à Marseille par declaration de Marie Rose Demongé, née 5 décembre 1767 à Puymichel (Basses Alpes)[N. 1].
Élu membre de l’Académie des beaux-arts de Paris le [6], il débute au Salon en 1819 par des médailles et deux bas-reliefs représentant Homère et Bélisaire[5].
Il s'installe à Barcelone en 1831 pour l'exécution pour la ville d'une statue du roi Ferdinand VII> Une copie en a été coulée pour la ville de Grenade en 1835[7].
En 1838, à la suite d'un jugement de faillite, il part à Londres pour échapper à une condamnation. Pendant son séjour à Londres, il est professeur, directeur d'une école d'art et expose un médaillon à la Royal Academy[10].
En 1855, il effectue un nouveau séjour en Espagne à Grenade, d'où il envoie un buste en marbre de la Sainte Vierge pour l'Exposition universelle de 1855 à Paris au palais de l'Industrie[13]. Il envoie ses deux groupes en terre cuite, Satyre et Bacchante et Mercure et Khione, au Salon de 1866.
palais de justice : Berthereau, ancien président du tribunal de 1re instance, 1859, buste en pierre. Atrium du 1er étage conduisant aux chambres civiles. Buste payé 1 300 francs par le préfet de Seine.
↑Reconnu le 9 novembre 1810 par Marie Rose Demongé : « L'an mil huit cent dix et le neuf novembre à onze heures du matin, par devant moi, Jean Baptiste Daniel, Adjoint au Maire de Marseille, faisant la fonction d'officier de l'état civil, en vertu de la délégation de Monsieur le Baron de Saint Joseph, Maire de cette ville, est comparue demoiselle Marie Rose Demongé, âgée de près de trente trois ans, née à Puy Michel, département des Basses Alpes, domiciliée en cette ville de Marseille rue d'Aubagne n° 117, laquelle m'a déclaré qu'elle se reconnait mère d'un enfant du sexe masculin, né à Aix, le deux ventose an deux, présenté le même jour à l'officier d'état civil de la dite ville par Elisabeth Honoré, veuve de Joseph Honoré, accoucheuse assistée de Joseph Chabaud, cultivateur et de Anne Marie Valentin, appelé Brutus et que cet enfant est le même que celui qu'elle a élevé dans sa maison sous les noms de Pierre Joseph Chardigny, de laquelle déclaration j'ai accordé acte à la comparante sur sa réquisition, en présence des sieurs Casimir Roustan, âgé de trente cinq ans, propriétaire, demeurant rue Chemin de la Magdeleine n°31 et de Augustin Bottot, âgé de cinquante deux ans, sculpteur, demeurant aux Allées de Mailhan n°27, lesquels m'ont affirmé bien connaitre la comparante et ont signé avec moi la dite Marie Rose Demongé et les témoins après que lecture leur en a été faite. » [4]
Livrets des Salons de Paris : 1822, p. 152 ; 1824, p. 190 ; 1827, p. 158 ; 1835, p. 214 ; 1847, p. 235 ; 1848, p. 346 ; 1850, p. 263 ; 1855, p. 465 ; 1866, p. 348.
Inventaire général des richesses d'arts de la France, monuments civils.
Nouvelles archives de l'art français, 1888 et 1897.