Pierre FrayssinetPierre Frayssinet
Pierre Frayssinet, né le à Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) et mort le à Paris, est un poète français. BiographieFils de l'homme politique Marc Frayssinet et d’Amélie Frayssinet, frère cadet de Fabienne Frayssinet, c’est au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse que se forme ce disciple de Raymond de la Tailhède. Pierre Frayssinet rencontre aussi dans cette ville celui qui par la suite - et pour toujours - devient son meilleur ami : le peintre Marc Saint-Saëns. Dès ses dix-neuf ans, Pierre Frayssinet commence à écrire des poèmes, ou du moins ceux qui nous sont parvenus datent déjà de cette période. Ils racontent la valeur et la grandeur d’un jeune homme qui, sentant son heure approcher, puise dans l’instant et dans le silence la matière de ses vers. Il est peu dire combien la poésie de Pierre Frayssinet parle de lui ; mais dans ce sujet, ce « Je » permanent parle de tous. Pierre Frayssinet est mort prématurément d’une maladie qui à l’heure actuelle n'est toujours pas certifiée. Néanmoins, on peut établir avec certitude une liste d'œuvres qui ont été écrites de sa main : une centaine de poèmes, écrits entre octobre 1923 et novembre 1929, trois tragédies (Déjanire, Admète, Ajax désespéré), deux comédies (aujourd’hui perdues), Plutus et Le Bel amour d’une dame, ainsi qu’un journal intime et deux romans (perdus aussi), La Toge virile, récit de campagne électorale, et Mozart, lequel est un scénario pour film, et qui selon certaines sources aurait dû être destiné à Sacha Guitry. Pierre Frayssinet publie sa thèse en 1928; elle est consacrée à la politique monétaire de la France entre 1924 et 1928. Officiellement, il n'est donc qu’un avocat stagiaire à la cour de Paris lorsque la mort vient le surprendre, le , à six heures du matin. Son corps est ramené deux jours plus tard dans sa commune natale, où il est aujourd’hui enterré. Pierre Frayssinet vouait un amour éperdu à la Lomagne, qu’il a toujours regrettée dès lors qu’il en partait. Paris le faisait souffrir et il ne s’y sentit jamais à l’aise, du haut de sa chambre rue Claude-Bernard, ce qui explique sans doute ses nombreux retours à Beaumont-de-Lomagne ou encore à Mauroux, village où ses parents avaient une maison : il y revenait l’été, sitôt que l’année universitaire s’achevait. Les raisons de sa mort restent encore très vagues, car il n’est jamais question que de sa « maladie » dans les documents qui parlent de lui, les plus probables causes étant sans doute une méningite, la tuberculose, ou bien une tumeur pulmonaire. Les poèmes sont sans doute la partie centrale de son œuvre, celle qui fait le plus état de sa profondeur et de ses aspirations. Parmi ses plus poignantes compositions, on peut relever Le Cyprès, Ode à l’oiseau, Tentation. Son ami de jeunesse, le peintre Marc Saint-Saëns, l'a représenté au centre de sa fresque Le Parnasse occitan qui orne la salle de lecture de la bibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse. Pierre Frayssinet a presque été oublié, de nos jours malgré les vénérables commentaires qu’ont fait à son propos Jean Giraudoux, André Gide ou Ernest Zyromski, mais il n’en demeure pas moins une remarquable apparition, dans la poésie française de la première moitié du XXe siècle. Jugements
Œuvres
Bibliographie
Anecdote
Liens externes
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