Il a aussi peint avec Géricault, qui était l’un des amis les plus proches[α 2][α 3], une Baigneuse.
Cette entente entre Géricault et Dedreux a duré jusqu’à la mort du premier et s’est prolongée chez le second par un total dévouement à l’œuvre de son ami trop tôt disparu[α 4]. En effet, lorsque celui-ci est tombé malade après une chute de cheval, Dorcy est resté avec lui pendant plus d’un an, étant l’un de ses rares amis présents à son chevet à sa mort[14]. Ary Scheffer a peint, en 1824, la scène de cette mort, avec le colonel Bro de Comères, où il est représenté assis.
↑Son nom de famille était Dedreux, mais on l’appelait généralement Dorcy[1].
↑Ils s’étaient rencontrés dans l’atelier de Guérin[10],[11]:21.
↑Géricault le nomme le « fidèle Dorcy » dans ses lettres[12].
↑Après la mort de Géricault, Dorcy a fait l’acquisition de son chef-d’œuvre le Radeau de la Méduse pour 6 000 francs, tandis que le gouvernement français, soumissionnaire pour le Louvre, n’était pas disposé à enchérir plus de 5 000 francs. Il a ensuite décliné l’offre d’un Américain de le revendre pour le triple de son prix d’achat, pour le vendre, une semaine plus tard, au gouvernement français pour les mêmes 6 000 francs, à condition qu’il soit placé au Louvre[13],[11].
↑Bruno Chenique, La vie romantique : hommage à Loïc Chotard, Paris, Presses Paris Sorbonne, , 592 p., 22 cm (ISBN978-2-84050-197-8, OCLC638932267).
↑ a et bCharles Clément, Géricault : étude biographique et critique, avec le Catalogue raisonné de l’œuvre du maitre, Paris, Didier et Cie, , 3e éd., xv, 472, 23 cm (ISBN978-0-88383-002-4, OCLC899100181, lire en ligne), p. 21.
↑Dominique Morel, La Nouvelle Athènes : le quartier Saint-Georges de Louis XV à Napoléon III, Paris, Musées de la ville de Paris, , 54 p., 24 cm (ISBN978-2-90141-408-7, OCLC715443266, lire en ligne), p. 54.
↑« Géricault », The Illustrated Magazine of Art, Alexander Montgomery, vol. 2, , p. 283.
↑Charles Blanc, Georges Lafenestre, Paul Mantz et Auguste Demmin, Histoire des peintres de toutes les écoles : école française; 3, vol. 2-3, Renouard, (lire en ligne), p. 102.
↑Gérard Conton (ill. Julie Conton), Henri de Toulouse-Lautrec ou les labyrinthes du Temps : art et géométrie temporelle, Cordes-sur-Ciel, Mémoires du Monde, , 424 p., 24 cm (ISBN978-2-95323-727-6, OCLC936207478, lire en ligne), p. 38.