Septième enfant de Jean-Baptiste Boyer d'Éguilles, célèbre collectionneur et érudit, conseiller au parlement de Provence, et de Jeanne-Marie Surle, dame d'Argens et de Taradel (Taradeau), Pierre-Jean Boyer épousa le à Aix-en-Provence, paroisse de la Madeleine, Angélique de Lenfant (alias L'Enfant), fille de Luc de Lenfant, conseiller au Parlement, et de Suzanne de Colomby. Ses enfants furent (non morts en bas âge) :
Anne (1706-1792) qui épousa Charles-Joseph de Thomas, baron de Sainte-Marguerite et de Lagarde, président de la Chambre des comptes de Provence en 1730[1].
Angélique (1711-1785), unie en 1731 à Joseph de Méri de La Canorgue.
Luc (1713-1784), présenté aussi de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1725[2].
Pierre-Jean de Boyer d'Eguilles, fut reçu le , conseiller au Parlement de Provence, en la charge de feu son père. Après 8 années de service en tant que conseiller, il fut reçu procureur général au Parlement de Provence le en la charge d'André de La Garde[3]. C'est lui qui fit ériger en marquisat, par lettres données à Paris en , la seigneurie d'Argens[4]. Il exerça ses fonctions au Parquet jusqu'à sa mort, survenue à Aix-en-Provence le .
Notes et références
↑Louis Ventre Artefeuil, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, Avignon, Paris, 1776, II, p. 440.
↑ a et bLouis de La Roque, Catalogne des chevaliers de Malte, Paris, 1891, Alp. Desaide, col. 38
↑Chronologie des officiers des Cours souveraines de Provence, par Balthasar de Clapiers-Collongues (Édition de la Société d'études provençales, Aix-en-Provence 1909)
↑La Provence des Lumières. Les parlementaires d'Aix au 18e siècle, par Monique Cubells (Maloine S.A. éditeur, Paris 1984)
Bibliographie
La Chesnaye-Desbois (F. de) & Badier, Dictionnaire de la noblesse, tome III, 1770-1786, p. 942.