Pierre-Eugène Rougerie

Pierre-Eugène Rougerie
Image illustrative de l’article Pierre-Eugène Rougerie
Tombe de Pierre-Eugène Rougerie en la cathédrale de Pamiers
Biographie
Naissance
Aixe-sur-Vienne
Ordination sacerdotale
Décès (à 75 ans)
Pamiers
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Pamiers

Blason
Pascam eas in montibus Israël
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Pierre-Eugène Rougerie ( - ) fut évêque de Pamiers de 1881 jusqu'à sa mort en 1907.

Passionné de météorologie, il consacra ses loisirs à la recherche des origines des courants atmosphériques marins. Il mit également au point plusieurs appareils d'expérimentation météorologiques.

Enfance et études

Né en 1832 au sein d'une famille modeste, sa mère meurt lorsqu'il a sept ans, laissant son père (boulanger) avec quatre enfants à charge. Pierre-Eugène Rougerie manifeste alors son intention d'être prêtre et fait ses études au petit séminaire du Dorat puis au grand séminaire de Limoges. Il est ordonné prêtre le , alors qu'il n'a pas 24 ans.

Fonctions successives

  • 1855 - 1872 : professeur pour le diocèse de Limoges au petit séminaire du Dorat
  • 1872 - 1877 : curé-doyen de la paroisse de Magnac-Laval
  • 1877 - 1881 : curé-archiprêtre de Rochechouart
  • - 1907 : nommé évêque de Pamiers par le président de la république, nomination approuvée par Rome (la France est alors sous régime concordataire)

Un évêque dans la tourmente

Le météorologue

Passionné de météorologie, Pierre-Eugène Rougerie est l'auteur de plusieurs appareils scientifiques. Le premier, appelé anémogène, permet de recréer les vents à la surface du globe. Cet appareil est décrit dans l'ouvrage qu'il fait paraître : L' anémogène ou appareil reproducteur des courants atmosphériques, comptant 75 pages, 23 cartes et 2 illustrations représentant l'anémogène. Il met au point un second appareil, nommé "globe marin". Il s'agit ici de reproduire les courants marins.

Armes

D'azur à un Bon Pasteur d'argent auréolé d'un nimbe crucifère d'or, portant sur ses épaules une brebis du second émail, tenant de la main dextre une houlette d'or et marchant sur des monts de sinople[1].

Voir aussi

Bibliographie

  • Dominique-Marie Dauzet et Frédéric Le Moinge (dir.), Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle, Paris, Éditions du Cerf, 2010, 840p., p.585-586, (ISBN 978-2-204-09041-4).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p. 153-154. Consultable sur Gallica.