Philippe d'HuguesPhilippe d'Hugues
Philippe d’Hugues, né le à Saïgon, est un critique de cinéma français. BiographieCarrièreFils de Raymond d'Hugues, employé aux messageries maritimes et de Marie Cazaumayou, Philippe d'Hugues a été administrateur de la Cinémathèque française (1982-?), puis administrateur général du Palais de Tokyo (1986-1989). Parallèlement à sa carrière administrative, il participe en 1953 à la création d'un ciné-club avec Pierre Restany et François Mars : le « ciné-club des Jeunes Amis de la Liberté ». Critique de cinéma dans diverses revues (Les Cahiers du cinéma et La Nation française de Pierre Boutang de 1960 à 1965, aux Écrits de Paris de 1973 à 1979 sous le pseudonyme de « Frédéric Saint-Jours », succédant à François Vinneuil, ou encore à la revue Positif de 1996 à 1997), il est conseiller technique au Centre national de la cinématographie (CNC) depuis 1974. Durant ces années, il écrivit également sous le nom « Philippe de Comes »[1], et celui de « François Castéras ». En 1980, avec Jean Gaultier et Frantz Schmitt, il est commissaire général de l'exposition « Image & magie du cinéma français : 100 ans de patrimoine » organisée par le CNC et le CNAM. À partir de 1982, il est administrateur de la Cinémathèque française, puis administrateur général du Palais de Tokyo de 1986 à 1989. De 1987 à 1998, Philippe d'Hugues participe à la revue de l'Association française pour la recherche en histoire du cinéma (AFRHC) en tant que délégué général pour le CNC. Il participe ensuite (jusqu'en 2003) au jury du Prix Simone Genevois, qui récompensait chaque année les meilleurs livre et travail universitaire sur le cinéma. En 2021, il publie ses mémoires chez Via Romana. RadioDe à , Philippe d'Hugues dirige, en tandem avec Jean-Paul Török jusqu'à 2007, puis avec Philippe Ariotti, l'émission sur le cinéma de Radio Courtoisie, le Libre journal du cinéma ; il est remplacé à cette date par Jérôme Besnard et Pascal Manuel Heu. Centres d’intérêtOutre le cinéma, Philippe d’Hugues s’intéresse aussi à l'histoire et au patrimoine. En matière cinématographique, cet intérêt pour le patrimoine l'entraîne à fonder l'association « L'Image et la Mémoire » en 1979 avec Philippe Esnault, Jean-Michel Arnold et Jean-Paul Le Chanois, dont le but est de constituer un fonds d'enregistrements sonores du cinéma français. Philippe d’Hugues s’intéresse aussi à la littérature et à la langue française. Il a, notamment, consacré un ouvrage à Robert Brasillach. Membre du bureau de l'association des amis de Robert Brasillach[2], il est également secrétaire général de l'Association des amis d'André Fraigneau, créée en 1993 par Michel Mourlet[3], et membre de l'association Roger Nimier[réf. souhaitée]. Ouvrages
DistinctionsPrix
Décorations
Notes et références
Liens externes
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