Après la mort, le , de Jacques-Antoine Bernard (1880-1952), prétendant au trône d'Araucanie et de Patagonie sous le nom d'Antoine III, Philippe Boiry se proclame nouveau prétendant au trône du Royaume d'Araucanie et de Patagonie, sous le nom de Philippe Ier (en espagnol : Felipe I), en invoquant une renonciation en sa faveur faite le par Jacques-Antoine Bernard. Cependant ses détracteurs[7] considèrent sa démonstration comme « acrobatique », et nient que le royaume ait eu une quelconque activité après la mort d'Antoine-Hippolyte Cros dit Antoine II en 1903[8]. Par ailleurs, les deux hommes n'ont pas de lien de parenté.
En 1996, Philippe Boiry poursuit en justice Enrique Oliva, un journalisteargentin qui a déclaré que « le roi de Patagonie était un imposteur et ses titres aussi faux que sa présumée majesté ». Le cas est rejeté par le juge[9] qui déboute Philippe Boiry de ses fins, demandes et conclusions, au motif que les éléments produits ne permettent pas d'accueillir ses prétentions[10].
En 1981, il doit faire face aux revendications de l'écrivainJean Raspail, qui se proclame consul général de Patagonie[11],[3].
Les prétendants au trône d'Araucanie et de Patagonie sont qualifiés de monarques et souverains de fantaisie[12],[13],[14],[15],[16]« n'ayant que des prétentions fantaisistes sur un royaume sans existence légale et ne jouissant d'aucune reconnaissance internationale »[17].
Cependant, un autre candidat aurait été désigné, via un mystérieux testament comme le successeur de Philippe Ier, provoquant l'ire de Jean-Michel Parasiliti di Para, candidat désigné par le conseil du royaume[18]. En effet, « une poignée d'irréductibles n'a pas voulu accepter ce choix et a désigné Stanislas Parvulesco, un jeune négociant en cigares de 21 ans, sous le titre Stanislas Ier. »[19],[20]. Mais la grande majorité des partisans de l'Araucanie s'est rangée derrière Jean-Michel Parasiliti di Para[21].
↑Lionel Humbert, Le royaume de Patagonie est un songe périgourdin, Minute no 2886, 29 août 2018, p.5, Minute ajoute qu'il fut, jusqu'à son décès, "bien connu des milieux monarchistes".
↑Bertrand Galimard Flavigny, Des détournements des motifs d'un jugement à son profit personnel : Communication devant l'Académie des sciences morales et politique le 10 oct. 2006, Canalacadémie Les académies de l'Institut de France sur internet (lire en ligne).