Philippe BernierPhilippe Bernier
Philippe Bernier, né le à Bois-Colombes et mort le à Toulouse[1], est un journaliste et écrivain français. BiographiePhilippe Bernier perd sa mère à 10 ans. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à 14 ans, il participe à un maquis de FTP dans le département du Lot comme agent de liaison. Dans les années 1950 il devient journaliste au Maroc pour la radio nationale, prend parti pour les nationalistes, et reste dans ce pays après son accession à l'indépendance. En 1958 il est engagé par la Radiodiffusion-télévision française à Alger, où il se montrera ouvertement favorable au FLN[2]. Revenu à Paris, il sert d'appât involontaire pour attirer son ami Mehdi Ben Barka dans le guet-apens dont ce dernier sera la victime en 1965 ; il est impliqué dans l'affaire mais acquitté lors du procès. En 1973-1974, il fait condamner pour diffamation Georges Montaron (directeur de Témoignage chrétien), Vincent Monteil, Olivier Chevrillon (directeur du Point), Jean-François Kahn et Yves Boisset après qu'ils l'eurent accusé, malgré son acquittement, d'être volontairement impliqué dans l'enlèvement de Ben Barka[3]. Il a fait partie des fondateurs de Médecins sans frontières, et serait à l'origine de son nom[4],[5]. Il est l'auteur de la charte de cette organisation. Il travaillait à l'époque pour la revue Tonus. Ouvrages
Sources et références
Sources
Liens externes
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