Paulus de RodaPaulus de RodaPaulus de Rhoda
Paulus de Broda ou Pa(u)wels van Rode
Paulus de Roda, Paulus de Rhoda, Paulus de Broda ou Pa(u)wels van Rode, né vers 1450-1460 et mort en 1514, est un compositeur de l'école dite franco-flamande. BiographieOn sait peu de la vie de Pauwels van Rode. Il compte parmi les représentants de la troisième génération de compositeurs néerlandais de l'école franco-flamande. Il est d'abord mentionné dans les livres de comptes de l'Illustre Confrérie de Notre-Dame de Bois-le-Duc, où il travailla dès 1471. Pauwels aurait recruté des musiciens, et plus particulièrement un ténor, pour le compte de la confrérie. Paulus de Rhoda fut maître de chœur de la guilde de Notre-Dame de l'église Sainte-Gertrude de Berg-op-Zoom de 1484 à 1489. Il y avait succédé à Jacob Obrecht (1457/1458-1505), qui avait quitté Berg-op-Zoom pour la première fois en 1484 pour se faire engager comme maître de chapelle à Cambrai le . En 1496-1497, l'Illustre Confrérie de Notre-Dame de Bois-le-Duc acheta à Paulus de Roda une copie d'un Requiem, perdu depuis lors. En 1504, on mentionne un maître « Pauwels van Rode » qui avait auditionné, puis engagé un chantre avec le consentement de la Confrérie. Vers 1501-1507, Nicolaes Craen était « sangmeester » (maître de chant) de la Confrérie. Les sources mentionnent également que Pauwels fut engagé le (« aegenomen sWoensdachs te weten 8 junij »). En 1506, maître « Pouwels van Rode » reçut de l'argent pour recruter un ténor et d'autres bons chantres à Amsterdam. La même année, un maître « Pouwelsen van Rode » fit subir une épreuve à deux chanteurs amstellodamois et les emmena ensuite à la Confrérie. En 1514, la Confrérie consacra un Requiem à « Paulus de Rhoda », ce qui indique sans doute qu'il avait trouvé la mort la même année. On ignore quel poste « Paulus de Rhode » occupa au sein de la Confrérie à l'époque. ŒuvreSeulement quatre œuvres qui lui sont attribuées nous sont parvenues, en particulier, dans les manuscrits suivants :
Van Rode écrivit un motet instrumental (SAAT) sur le thème Der Pfauenschwantz, une mélodie très populaire aux Pays-Bas à cette époque et également mise en musique par Jacques Barbireau (ca. 1455-1491). C'est surtout l'harmonisation de Barbireau qui devint particulièrement célèbre ; Jacob Obrecht en emprunta même le thème pour l'une de ses messes (vers 1490). Sources
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