Paul Repiton-PréneufPaul Repiton-Préneuf
Paul Repiton-Préneuf (né le à Goncelin et mort le à Paris 16e[1]) est un Français libre, proche collaborateur du général Catroux puis du général Leclerc dans la 2e DB puis en Indochine. Famille, études et début de carrièreFils de Léon, conservateur des Eaux et Forêts et de Marie Dumolard, Paul Repiton-Préneuf épouse en Marguerite Charbonnier, née le à Tananarive. Ancien élève de l'École polytechnique (X1923) et de l'École nationale supérieure du pétrole à Strasbourg, il entre à l'Asiatic Petroleum Company à Londres en . Anticonformiste et ouvert aux différentes formes de culture[2], il parcourt ensuite le monde. Il séjourne au Texas où, parallèlement à son métier il mène une expérience communautaire auprès d'amérindiens d'Amérique du Sud et ensuite à Chicago où il est professeur de mathématiques[3]. Il séjourne aussi en Inde et en Indochine où il représente Shell de 1932 à 1935. Il en revient en effectuant un voyage en Peugeot 5 cv Saïgon - Stockholm[3]. Il devient directeur de la Shell en Syrie de 1936 à 1938[4]. Français libre pendant la Seconde Guerre mondialeIl est mobilisé en 1939, avec le grade de lieutenant. À l’armistice, il gagne la Palestine en [5] et y devient le délégué de la France libre[6]. Bon connaisseur du contexte local, il est ensuite un proche collaborateur du général Catroux et sera l'un des négociateurs des accords de Saint-Jean-d'Acre après les combats en Syrie et au Liban contre les Français restés fidèles à Pétain. En , il est affecté à la 2e DB nouvellement créée par Leclerc qui l'affecte à son état-major comme chef du 2e bureau (bureau de renseignements) ; il s’impose comme un des personnages-clefs de cet état-major, y jouant un rôle de premier plan[7]. Il suit ensuite Leclerc en Indochine[8], et participe, avec ses qualités de diplomate, aux négociations de 1946 avec les autorités militaires du Viêt Nam. Il quitte l'armée avec le grade de lieutenant-colonel en . Après la GuerreDe retour à la vie civile, il reprend sa carrière dans l'industrie pétrolière à Shell Indochine, puis à Shell Maroc en 1948. Après ses postes en Iran et Londres, il revient à Paris en . Il se suicide le à Paris, ses obsèques furent célébrées en l'église Saint Jean Baptiste de Neuilly, il fut inhumé à Goncelin dans la concession familiales de ses ascendants Corteys et Sachet. Décorations & Hommages
Notes et références
Ouvrages
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