Paul Rechsteiner
Paul Rechsteiner, né le à Saint-Gall (originaire d'Appenzell), est un homme politique et syndicaliste suisse membre du Parti socialiste. Il siège au Conseil national de 1986 à 2011 et au Conseil des États de 2011 à 2022. BiographiePaul Rechsteiner naît le à Saint-Gall. Il est originaire du village d'Appenzell[1]. Il travaille comme avocat[1] depuis 1980 dans le cabinet qu'il a fondé à Saint-Gall. Il est marié à la journaliste et documentariste Irene Loebell (de)[2]. Parcours politiquePaul Rechsteiner commence sa carrière politique comme conseiller communal socialiste de Saint-Gall entre 1977 et 1984, date à laquelle il est élu au parlement du canton de Saint-Gall où il siège durant deux ans[1]. Élu au Conseil national en 1986, il en devient le doyen lorsqu'il le quitte en 2011. Durant son mandat, il siège à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique et à la Commission de l'économie et des redevances[1]. Le , Rechsteiner annonce sa candidature au Conseil des États sur son site web[3]. Au premier tour de scrutin, le 23 octobre, il obtient 44 348 voix et n'atteint donc pas la majorité absolue[4]. Au deuxième tour, le 27 novembre, il est élu avec 54 616 voix face au président de l'UDC, Toni Brunner (53 308 voix)[4]. Il annonce le sa démission pour la fin de la session d'hiver[5]. Positionnement politiquePaul Rechsteiner est cité dans les médias en 2008 comme membre du comité de l'initiative populaire fédérale « pour un âge de l'AVS flexible ». Il dit du néolibéralisme qu'il est « économiquement en échec, moralement en faillite et une menace pour la démocratie » et critique le paquet de 68 milliards de dollars destiné à sauver la grande banque UBS ; il appelle à voter pour l'initiative qui échoue finalement[6],[7]. Il plaide également en faveur du référendum sur la libre circulation des personnes et son extension à la Roumanie et à la Bulgarie. Disant de la question européenne qu'elle n'est pas un sujet facile, il préconise donc un rapprochement par étape avec l'Union européenne[8]. Autres activitésDe 1998 à 2019, il préside l'Union syndicale suisse[1]. Il est également membre du conseil de la Fondation Paul Grüninger[1]. DistinctionsEn 2005, Paul Rechsteiner remporte le Prix Fischhof (de) décerné par la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (de) et la Société des minorités en Suisse[9]. Notes et références(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Paul Rechsteiner » (voir la liste des auteurs).
AnnexesBibliographie
Liens externes
|