Le , il est mobilisé comme soldat au service des Garde-Voies et Communications (GVC), puis demande à partir au front. Le , il est affecté dans l'infanterie. Il est promu officier en novembre 1915.
« Mobilisé comme soldat GVC, est venu volontairement au front, s'est dépensé sans compter depuis le début de la campagne et a toujours fait preuve d'une énergie remarquable. Blessé, n'a quitté la ligne de feu que plusieurs heures après et sur l'ordre formel de ses chefs[3]. »
Les bornes du front, appelées à tort « bornes Vauthier » furent érigées entre 1921 et 1927 afin de matérialiser la ligne de front telle qu'elle était le , au début de la dernière grande offensive de la Première Guerre mondiale. 240 bornes furent envisagées, de la Mer du Nord à la frontière suisse, entre Nieuport en Belgique et Moosch près d'Altkirch et Belfort à la frontière franco-suisse. Les fonds recueillis ne permirent d'en installer que la moitié[8].
En 2009, il ne reste que 97 bornes, dont certaines sont endommagées : Hartmannswillerkopf, Ville-sur-Tourbe, Vrigny, etc., sur les 120 initiales. Le prototype de ces bornes se trouve encore dans le jardin de l'ancienne demeure de Moreau-Vauthier à Boulogne-Billancourt[9].
Une partie importante de l'œuvre de Paul Moreau-Vauthier est constituée de monuments aux morts et de monuments commémoratifs. Certains ont été détruits par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale dans le même esprit avec lequel ils ont pillé la demeure de l'artiste en .
Boulogne-Billancourt : dans l'ancienne résidence, un musée a été créé qui renferme des œuvres rares et méconnues . Il contient d'innombrables sculptures de Paul Moreau-Vauthier mais aussi de son père Augustin Moreau-Vauthier . Il sera ouvert au public son accès se fait par le 10 square gutenberg (juste devant Roland Garros) 2 bornes existent : la borne célébrant la victoire des alliés et la borne sculptée en l'honneur de l'infanterie de marine que personne ne connaît et qui est exhumée par l'avocat Christian Bettinger.
Reims, parc de Champagne : Monument aux héros de l'Armée noire, 1924. Le groupe en bronze est déposé par l'occupant allemand en 1940[12]. Une copie en bronze modelée d'après la réplique du monument à Bamako, montée sur un nouveau piédestal par Jean-François Gavoty, est inaugurée au parc de Champagne en 2013.