En 1929, il est muté à Nouméa comme responsable des douanes, il y peint un grand nombre d’œuvres exposées à l’exposition coloniale de 1931 et à l'exposition internationale de Paris en 1937. Son fils Roland et lui, en tant que photographes, laissent également de cette époque des documents qui, aujourd'hui conservés par la médiathèque du centre culturel Tjibaou, sont perçus comme constituant une réelle iconographie patrimoniale[5].
En 1935, il rentre en France et établit son atelier à Paris dans le quartier Montmartre, il prend sa retraite en 1936 mais reprend du service aux douanes durant la guerre. En 1952, il séjourne plusieurs mois à la Martinique, ce voyage sera très fructueux sur le plan pictural.
Il est régulièrement exposé depuis son décès dans le cadre de rétrospectives sur l’École de Rouen qui valorisent sa période normande.
Son fils, Roland Mascart (1909-1988), fut également peintre. Vivant à la cité Montmartre-aux-artistes, au no 189 rue Ordener à Paris, il est retourné à Nouméa en 1977 afin d'y organiser une exposition rétrospective des œuvres de son père.
Expositions
Expositions personnelles (ou avec Roland Mascart)
Galerie Legrip, Rouen, 1908[6], (Paysages de Nouvelle-Calédonie')[7].
Hôtel des ventes de Rouen (Philippe Fournier, commissaire-priseur), ventes de l'atelier Paul Mascart, [8], [9].
Paul Mascart (1874-1958), Roland Mascart (1909-1988), dans la lumière : un autre regard sur la Nouvelle-Calédonie des années 1930, centre culturel Tjibaou et château Hagen, Nouméa, - [10].
Albums Mascart (1929-1935) - Escapades photographiques en Nouvelle-Calédonie, médiathèque du centre culturel Tjibaou, Nouméa, - [5].
Passion des collectionneurs, maison Higginson, Nouméa, janvier-[16],[17].
Nostalgie, galerie Le Chevalet d'art, Nouméa, avril-.
Peintures des lointains - La collection du musée du quai Branly - Jacques-Chirac, musée du quai Branly - Jacques-Chirac, - [18].
Réception critique
« Cet homme dynamique, sensible, d'une grande fidélité envers ses amis, a montré, en exposant très régulièrement à la Société des artistes rouennais, un attachement constant à Rouen et à la Normandie. Voyageur infatigable, il consacre tous ses loisirs à la peinture, qui révèle une sensibilité aiguë et un authentique tempérament de peintre. » - François Lespinasse[7]
Une rue de Dumbéa (Nouvelle-Calédonie) porte le nom de l'artiste.
Philatélie
La Nouvelle-Calédonie a édité en 1992, dans la série Les peintres du Pacifique, un timbre-poste reproduisant une œuvre de Paul Mascart (poste aérienne, no 287)[23].
↑ a et bGérald Schurr, Le guidargus de la peinture, les Éditions de l'Amateur, 1993, p. 697.
↑« Rouen. Exposition Paul Mascart », La Revue des beaux-arts, , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
↑Samuel Frère, « Rapport sur les prix Pellecat », Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen pendant l'année 1910-1911, , p. 71-74 (lire en ligne, consulté le ).
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, .
Gilbert Bladinières, Paul Mascart et Roland Mascart, Dans la lumière : un autre regard sur la Nouvelle-Calédonie des années 1930, Nouméa, ADCK-Centre culturel Tjibaou, , 317 p. (ISBN9782909407715).
Frédéric Cousinié, L'Impressionnisme, du plein air au territoire, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, , 260 p. (ISBN9782877755559).
François Lespinasse (préf. François Bergot), L'École de Rouen, Sotteville-lès-Rouen, Fernandez Frères, éditions d'art, , 221 p. (OCLC18496892, LCCN80155566), p. 66-69.