"Il faudrait pour écrire à partir des, à côté des dessins de Paul Lacroix (travail d'anamorphose), évoquer ceux de Léonard, de Michel-Ange, Rosso, Bronzino. Évoquer donc une tradition classique, puis moderne, de Pontormo à Cy Twombly, et une tradition de lecture; ce qui constituerait une mise en scène de "la" culture (à voir les uns on appréhenderait les autres). On devrait aussi parler du fragment, car il retient des morceaux de corps sur/en des morceaux/sections, territoires, aires de dessins; parler des espaces qu'il réserve (à moins que les "blancs" ne recouvrent le dessin; que faut-il regarder alors?). Il faudrait encore reconsidérer des notions comme celles de pensiero, studio, modello, puisque le dessin, ici, ne prépare pas à une pratique ultérieure, picturale ou autre; il n'annonce pas un projet. Ni achèvement, ni préfiguration. Il est là[1]."
Il a principalement travaillé et vécu à Québec[2]. Il meurt la toute veille de son quatre-vingt-cinquième anniversaire le [3],[4],[5].
Par la suite, il étudie auprès d'Ossip Zadkine à Paris en 1952-53 et de Mario Marini à Milan en 1954.
Il est professeur à l'École des beaux-arts de Québec puis à l'École des arts visuels de l'Université Laval de 1973 à 1989, où il devient professeur émérite.
Œuvres
Les œuvres de Paul Lacroix ont principalement été montrées au Québec, au Canada, aux États-Unis et en France.
Expositions
Principales expositions individuelles
Ses œuvres ont été exposées à Québec à la Galerie Jolliet (1976, 1978, 1980[6], 1981). Par la suite, il a exposé à la Galerie René Bertrand (1985). En 1987, le commissaire indépendant René Bertrand organise aux Voûtes de la Maison Boswell son exposition ... des voluptés de remplacement[7]). Cette exposition est aussi présentée à la Galerie d'art de Matane. À partir de 1989, il expose à la Galerie Madeleine Lacerte (1989 : Membra disjecta; 1994 : Livre d'artiste, et 2001 : Mais qui a peur de son ombre ?[8]). En 2000, l'exposition Lèvres de velours et d'autres qui le sont moins est présentée à la Galerie Vu[9].
À Montréal, ses œuvres ont été exposées à la Galerie Jolliet (1981, 1982[10],[11],[12] et 1983) et à la Galerie Trois Points (1990, 1992 : Dessins de 1966-1988; 1994 : Livre d'artiste; 1996 : Autoportraits et autres ruines; 2000 : Lèvres de velours et d'autres qui le sont moins).
↑Lisanne Nadeau, «Ruses », Ruses, œuvres photographiques récentes de Nicole Jolicoeur et de Paul Lacroix, ETC, Numéro 63, septembre-octobre-novembre 2003, p. 60-63, Québec