Paul Cornu (historien)Paul Cornu
Paul Louis Cornu est un bibliothécaire et historien français né à Livry (Nièvre) le et mort à Commercy (Meuse) le . BiographieFils d'instituteur, il fait de brillantes études au collège de Clamecy et au lycée de Dijon, puis il entre à l'École des chartes en 1901. À partir de 1903, il mènera de front ses recherches d'histoire de l'art, d'histoire locale et son engagement politique. Il commence dès à publier des articles dans la revue L'Art pour tous, dont il devient le secrétaire. En même temps paraissent ses premières recherches d'histoire locale dans les Mémoires de la Société académique du Nivernais puis dans le Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy. En , il est reçu archiviste paléographe avec une thèse sur les forêts du Nivernais[1], puis il est nommé secrétaire de la Revue d'histoire moderne et contemporaine. En 1908, il fonde les Cahiers nivernais, revue mensuelle originale sur le modèle des Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy. De nombreux écrivains locaux y collaboreront : Jules Renard, Romain Rolland, Émile Guillaumin, Charles-Louis Philippe, Henri Bachelin, Valery Larbaud, Hugues Lapaire et beaucoup d'autres. En 1909, cette revue prendra le titre de Cahiers nivernais et du Centre, puis de Cahiers du Centre un an plus tard. Il en assurera la direction jusqu'en 1910. En il est nommé bibliothécaire adjoint au musée des arts décoratifs de Paris avant d'être chargé, en 1914, de la section du costume à la bibliothèque d'art et d'archéologie Jacques-Doucet. Il devient un spécialiste de l'histoire de l'art et surtout de l'histoire du costume et des modes. Il publie également plusieurs ouvrages de vulgarisation et donne des conférences. Parallèlement à ses activités de chercheur et d'écrivain, il milite dans les rangs du parti socialiste. Il écrit des articles dans L'Observateur du Centre et dans Le Socialiste nivernais et devient en 1911 secrétaire du groupe socialiste des Nivernais de Paris. Mobilisé en comme sergent-fourrier au 85e Régiment d'Infanterie, il demande à partir au front et participe aux premiers combats. Atteint de la typhoïde, il mourra à l'hôpital de Commercy le . En 1915, l'Académie française lui décerne à titre posthume le prix Charles Blanc pour l'ensemble de son œuvre. Publications
RéférencesAnnexesBibliographie
Liens externes
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