Paul-Philippe Gudin de La BrenelleriePaul-Philippe Gudin de La Brenellerie
Paul-Philippe Gudin de La Brenellerie, né le à Paris, quai des Orfèvres, « îsle du Palais »[1], et mort à Paris le [2], est un auteur dramatique français. BiographieAmi, éditeur et historiographe de Beaumarchais, Gudin de la Brenellerie publie en 1809 les Œuvres complètes de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, en 7 volumes : 2 volumes de théâtre, 2 volumes de mémoires, 1 volume d’époque, 2 volumes de correspondances. C’est à lui que Beaumarchais écrivit sa célèbre lettre rédigée à la prison de For-l'Évêque : « Cher Gudin, En vertu d’une lettre sans cachet, appelée lettre de cachet, je suis logé au For-L’Evêque où l’on me fait espérer que, hors le nécessaire, je ne manquerai de rien. Qu’y faire ? Partout où il y a des hommes, il se passe des choses odieuses, et le grand tort d’avoir raison est toujours un crime... » Il écrit également d’autres ouvrages, parmi lesquels un supplément au Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau en 1790, un essai sur l’Histoire des comices de Rome, des États Généraux de la France et du Parlement de l’Angleterre ou encore Aux Manes de Louis XV, et des grands hommes qui ont vécu sous son règne, dans lequel il disserte des progrès scientifiques accomplis sous le règne de Louis XV. On lui doit également l’Astronomie, poëme en quatre chants (1800), Caïus Marcius Coriolan, ou le Danger d’offenser un grand homme, tragédie représentée pour la première fois sur le théâtre de la Comédie française, aux Tuileries, le , la Conquête de Naples par Charles VIII (1801), Contes de Paul-Philippe Gudin, précédés de recherches sur l'origine des contes, pour servir à l'histoire de la poésie et des ouvrages d'imagination, (1804). Il a également écrit sous le nom de « frère Paul ». Théâtre
FilmographieBeaumarchais, l'insolent de Édouard Molinaro ; Paul-Philippe Gudin de La Brenellerie est interprété par Manuel Blanc. Notes et références
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