Paul-François de Beauvilliers duc de Saint-Aignan (d) Paul-Louis de Beauvilliers (d) Paul-Hippolyte de Beauvilliers Paul François Honorat de Beauvilliers (d)
Il est le fils de François Honorat de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, et de Françoise Géré de Rancé, sa deuxième épouse. Ancienne femme de chambre de la première duchesse de Saint-Aignan, Françoise Géré avait épousé le duc le .
Le musée Carnavalet expose deux études de Pierre Subleyras représentant le duc de Saint-Aignan en tenue de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit. La première est une étude préparatoire à un tableau montrant le duc, à Rome, remettant au prince Vaini le cordon bleu de l'ordre le ; la seconde est une étude pour un portrait en pied (Carnavalet,
p. 1007 et 1008).
Descendance
Le , il épouse en premières noces Marie-Anne de Montlezun (morte le ), dame de Pommeuse et de Lumigny, fille unique de Jean-Baptiste-François de Montlezun (cf.Pardiac), marquis de Besmaux, maître de camp de Cavalerie et premier cornette des chevau-légers de la garde du Roi et de Marguerite-Geneviève Colbert de Villacerf. De cette union naissent neuf enfants :
Marie-Geneviève, née le , religieuse.
Paul-François né le , mort en 1742. Il épouse Marie de Creil (1716-1780)[4] en 1738. Duc de Beauvilliers par don de son père.
Paul-Louis, né le , maître de camp d'un régiment de cavalerie de son nom, tué à la bataille de Rosback en , comte de Montrésor puis duc de Beauvilliers après son frère. De sa 1re femme Auguste-Léonore-Olympe-Nicole de Bullion de Fervaques (fille d'Anne-Jacques de Bullion, lui-même fils de Charles-Denis de Bullion) vient la suite des ducs de St-Aignan/de Beauvilliers : leurs fils - Paul-François (1710-1742) et - Paul-Louis (1711-1757) ; puis le fils aîné de ce dernier, - Paul-Etienne-Auguste (1745-1771), père de - Paul-Marie-Victoire de Beauvilliers (1766-1794), père lui-même de - Raymond-François (1790-1811), suivi de son grand-oncle - Charles-Paul-François (1746-1828, fils cadet du duc Paul-Louis). De plus, la fille du duc Paul-Louis et d'Olympe de Bullion, Colette de Beauvilliers (1749-1831), épouse en 1771 Antoine de La Roche-Aymon (1751-1831) : les La Roche-Aymon hériteront du domaine en 1828.
↑Hervé Chabannes, Les manuscrits retrouvés de Jacques Augustin Gaillard : une histoire du Havre écrite de 1810 à 1824, Rouen, éd. PTC, 134 p. (ISBN978-2-35038-019-3 et 2-35038-019-X), p. 124