ParachargementLe parachargement (ou sideloading, de para- : « à côté ») décrit le processus de transfert de fichiers entre deux appareils locaux, en particulier entre un ordinateur personnel et un appareil mobile tel qu'un téléphone mobile, un smartphone, une tablette ou une liseuse. DescriptionLe parachargement fait aussi bien référence au transfert de fichiers multimédias vers un appareil mobile via USB, Bluetooth, Wi-Fi ou en écrivant sur une carte mémoire à insérer dans l'appareil mobile, mais s'applique également au transfert d'applications à partir de sources Web non approuvées par le fournisseur. Lorsqu'il s'agit d'applications Android, le pachargement signifie généralement l'installation d'un package d'application au format AAB ou APK sur un appareil Android. Ces packages sont généralement téléchargés à partir de sites Web autres que la boutique d'applications officielle Google Play. Pour les utilisateurs d'Android, le téléchargement d'applications n'est possible que si l'utilisateur a autorisé les « sources inconnues » dans ses paramètres de sécurité. La méthode est pleinement supportée par Google[1]. Lorsqu'il s'agit d'applications iOS, le parachargement signifie l'installation d'une application sur un appareil Apple, généralement via l'utilisation d'un programme informatique tel que Cydia Impactor, Xcode, sur l'appareil réel à l'aide d'une méthode de jailbreak ou à l'aide d'un service de signature au lieu de passer par l'App Store d'Apple. Sur les versions modernes d'iOS, les sources des applications doivent être approuvées à la fois par Apple et par l'utilisateur dans la « gestion des profils et des appareils » dans les paramètres, bien sûr sauf si l'appareil a subi un jailbreak. Le parachargement n'est pas autorisé par Apple, sauf pour les tests internes et le développement d'applications utilisant les SDK officiels, mais le DMA (Digital Market Act) adopté par l'Union européenne pourrait pousser Apple, contre sa volonté, à l'autoriser[2]. HistoriqueLe terme anglais sideloading a été inventé à la fin des années 1990 par le service de stockage en ligne i-drive comme moyen alternatif de transfert et de stockage de fichiers informatiques virtuellement plutôt que physiquement. En 2000, i-drive demandé une marque déposée sur le terme. Plutôt que de lancer un « téléchargement » de fichier traditionnel à partir d'un site web ou d'un site FTP vers son ordinateur, un utilisateur pourrait effectuer un parachargement et faire transférer le fichier directement dans sa zone de stockage personnelle sur le service. L'utilisation de cette fonctionnalité a commencé à décliner à mesure que les nouveaux disques durs devenaient moins chers et plus gros chaque année. L'avènement des lecteurs MP3 portables à la fin des années 1990 a apporté le parachargement au grand public. Les utilisateurs téléchargeaient le contenu sur leur PC et le chargeaient sur leurs lecteurs. Aujourd'hui, le parachargement de fichiers est répandu et pratiquement tous les appareils mobiles sont capables de l'effectuer d'une ou de plusieurs manières. AvantagesLe parachargement présente plusieurs avantages par rapport à d'autres moyens de diffuser du contenu sur des appareils mobiles :
InconvénientsLe parachargement présente également des inconvénients :
MéthodesUSBLe parachargement de fichiers multimédia via une connexion USB a été normalisé par l'Open Mobile Terminal Platform à la fin de 2007. Jusqu'à cette époque, les fabricants de téléphones mobiles adoptaient des solutions de transfert USB propriétaires nécessitant l'utilisation de câbles et de logiciels tiers fournis mais souvent compatible uniquement avec les PC. Une fois connecté, l'appareil apparaît dans la fenêtre du gestionnaire de fichiers de l'ordinateur en tant que lecteur multimédia ou disque dur externe. Les fichiers et les dossiers de l'appareil peuvent être copiés entre l'ordinateur et l'appareil comme sur une clé USB standard. Les performances de transfert du parachargement USB varient considérablement, en fonction de la version USB prise en charge. La première génération d'USB proposait des débits de l'ordre du mbits/s, la génération suivante, l'USB 2, de l'ordre de 500 mbits/s et l'USB 3 permet des débits de l'ordre de 10 gbits/s. La forme de la prise ne permet pas à coup sûr de connaître le débit ; certains iPads d'entrée de gamme Apple, bien que disposant d'une prise USB-C, ne prennent en charge que l'USB 2[3]. BluetoothLes profils OBEX / OPP de Bluetooth permettent le transfert de fichiers entre un PC et un appareil mobile. L'utilisation de cette option est légèrement plus compliquée que l'utilisation d'une connexion USB car les deux appareils doivent d'abord être couplés. De plus, contrairement au glisser-déposer familier qui est généralement disponible via USB, l'implémentation Bluetooth est spécifique à l'émetteur-récepteur Bluetooth et aux pilotes utilisés. Les fichiers chargés sur des appareils mobiles via Bluetooth sont souvent reçus sous forme de messages, de la même manière que les SMS seraient reçus. Bien que ces fichiers puissent être enregistrés sur n'importe quel support de stockage, leur emplacement initial est la mémoire interne du combiné. En tant que telles, les limitations de la mémoire interne doivent être prises en compte avant de commencer le parachargement. Carte mémoireLe parachargement via une carte mémoire nécessite que l'appareil ait un lecteur de carte mémoire, ce qui tend à disparaître sur les smartphones haut-de-gamme[4]. Les fichiers audio et vidéo peuvent être écrits directement sur la carte mémoire depuis l'ordinateur. Le téléphone aura ainsi accès aux fichiers une fois la carte insérée. C'est potentiellement le moyen le plus rapide de charger plusieurs fichiers à la fois. Notes et références
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