Péter Erdő
Péter Erdő ([ˈpeːtɛr], [ˈɛrdøː]), né le à Budapest, est un cardinal hongrois, archevêque d'Esztergom-Budapest et primat de Hongrie depuis 2003. BiographieIl est le fils du docteur Sándor Erdő et de Mária Kiss et le premier d'une fratrie de six enfants. FormationPéter Erdõ étudie aux séminaires de Esztergom et de Budapest, puis à l'Université pontificale du Latran où il devient titulaire de deux doctorats, le premier en théologie et le deuxième en droit canon. Il est ordonné prêtre le pour le diocèse d'Esztergom en Hongrie. PrêtrePéter Erdő, qui parle sept langues, a enseigné la théologie à la faculté de théologie d'Esztergom en Hongrie, ainsi qu'à l'université pontificale grégorienne à Rome. Il a également donné des cours à l'université catholique argentine à Buenos Aires, ainsi qu'à l'université pontificale du Latran. Il a été recteur de l'Institut pontifical hongrois de Rome de mars à septembre 1987. Cet institut est connu pour avoir été utilisé par les services de renseignement communistes. Le prédécesseur et le successeur d'Erdő à ce poste ont été des agents identifiés du renseignement intérieur et extérieur. Il n'existe cependant aucune preuve qu'Erdő l'ait aussi été [1]. ÉvêqueNommé évêque titulaire (ou in partibus) de Puppi (de) et évêque auxiliaire de Székesfehérvár le , il est consacré le suivant par le pape Jean-Paul II en personne. Le , il est nommé archevêque de Esztergom-Budapest et primat de Hongrie. CardinalÀ cinquante et un ans, il est créé cardinal par Jean-Paul II lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de Sainte-Balbine. Les deux consistoires suivants de 2006 et 2007 ne voient la création d'aucun cardinal plus jeune que lui, il demeure donc le plus jeune membre du Sacré collège jusqu'au consistoire de 2010. Il participe au conclave de 2005 et à celui de 2013 qui élisent respectivement les papes Benoît XVI et François. En , il est élu président de la Conférence épiscopale catholique hongroise et en , président du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE)[2], charge qu'il occupe pendant deux mandats, jusqu'en [3]. Au sein de la curie romaine, il est membre de la Congrégation pour l'éducation catholique, de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, du Conseil pontifical pour les textes législatifs et du Tribunal suprême de la Signature apostolique. Le , François le nomme rapporteur général de la IIIe assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques convoquée à Rome en sur le thème des « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ». Le il est aussi nommé « père synodal » du synode des évêques sur la famille se déroulant du au , en qualité de membre du conseil ordinaire du synode des évêques[4]. Il est fait le , bailli grand-croix d’honneur et dévotion de l'ordre souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte par le grand maître Matthew Festing[5]. Le il est nommé par François membre de la Congrégation pour les Églises orientales[6]. Le il fait partie des 6 nouveaux cardinaux nommés par François au Conseil pour l'économie du Vatican[7],[8]. Prises de positionsEn 2015, il s'oppose à l'accueil des réfugiés, et le compare même à du trafic d'êtres humains, ajoutant que l'arrivée des migrants ressemble à une « invasion »[9]. Distinction
Source
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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