Période (Grèce antique)La période (grec ancien : περίοδος / períodos) désigne, dans la Grèce antique, littéralement le « tour complet » des quatre plus grands sanctuaires, c'est-à-dire le calendrier sacré créé par la succession des quatre fêtes panhelléniques qui s'y tiennent sur un cycle de quatre ans qu'on appelle communément olympiade. Jeux périodiquesIl s'agit, à l'époque classique des :
Les concours qui accompagnent ces fêtes sont les plus prestigieux du monde grec, et le plus grand honneur est d'être vainqueur aux quatre concours d'une même olympiade : à partir du IIe siècle, le titre de périodonique vient saluer cet exploit et renforcer le lien entre ces différents concours. À l'époque hellénistique, de nombreuses cités créent leur propre concours et s'efforcent de rivaliser avec ceux de la période qu'elles copient : elles tentent de faire reconnaître leur fête comme panhellénique et isolympique (égale en prestige aux Olympia) ou isopythique (égale aux Pythia), mais bien peu y parviennent. Ce phénomène est accéléré par les rois hellénistiques. S'ajoutèrent ainsi les Héraia d'Argos, les Actia de Nicopolis, les Sebasta (les « Jeux Augustes ») de Néapolis et les Capitolia de Rome[1]. Voir aussiNotes et références
Articles connexesBibliographie
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