Otto van ZyllOtto van Zyll
Otto van Zyll[1] (au nom latinisé en Zylius), né le [2] à Utrecht et décédé le à Malines, dans les Pays-Bas méridionaux, est un prêtre jésuite néerlandais et écrivain spirituel. BiographieFormationNé de parents catholiques à Utrecht Otto van Zyll fait ses études primaires et secondaires (humanités) dans sa ville natale. Il se trouve ensuite à Louvain pour y étudier la philosophie. Résidant au Collège du Faucon, il eut pour condisciple Cornelis Jansen (Jansénius), plus tard évêque d'Ypres. Il semble que ce soit Jansenius qui l’ait orienté vers la Compagnie de Jésus. Van Zyll entre au noviciat jésuite en 1606 et, à la fin de sa formation intellectuelle et spirituelle, s'y engagea définitivement par la profession des quatre vœux. Activités éducativesEn 1613 le père van Zyll enseigne la classe de rhétorique au collège de Ruremonde. Il fut ensuite recteur du collège de Bois-le-Duc et, à la suppression de celui-ci en 1629, exerça les mêmes responsabilités au collège de Gand, puis à Bruxelles. Délégué de la province flandro-belge à la Xe Congrégation générale des Jésuites (à Rome, en 1652), il participe à l’élection du Supérieur général Alessandro Gottifredi () et un mois plus tard à celle de Goswin Nickel (), et prend une part active aux décisions de cette assemblée. Dans les dernières années, de sa vie il fut affligé de diverses infirmités. En 1656, il se rend à Anvers en mission pour son supérieur provincial. Sur le voyage de retour à Bruxelles une attaque de paralysie l'oblige à s'arrêter à Malines. Il meurt dans cette ville le 13 août de la même année. Écrivain spirituelLe père Van Zyll avait une grande dévotion pour la sainte Vierge Marie, et il contribua tant qu’il put à en propager le culte dans les Pays-Bas. Selon les mots de Jean-Noël Paquot, dans ses Mémoires[réf. incomplète], « on lui attribue des conversions éclatantes entre autres celle d'un prince de la maison de Deux-Ponts, qu'il ramena à l'Église catholique ». Versé dans les langues grecque et latine, il se serait fait un nom comme poète latin, s'il eût pu se livrer davantage à son goût pour la littérature. Écrits
Van Zyll a laissé inachevé un ouvrage intitulé Mardochœus triplex ; seu De triplici Mardochœi fortuna, media, infima, summa, libri tres[6]. Notes
Sources
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