Osvaldo SorianoOsvaldo Soriano
Osvaldo Soriano en 1981.
Osvaldo Soriano, né le à Mar del Plata, en Argentine, et mort le à Buenos Aires, est un écrivain, scénariste et un journaliste argentin. BiographieAncien joueur de football, il devient acteur dans une troupe de théâtre expérimental, puis chroniqueur sportif spécialisé dans le football et la boxe, critique culturel pour le journal La Opinión, journaliste à Panorama et à El Cronista (en). En 1976, lors de l'arrivée de la dictature militaire argentine, il s'exile tout d'abord en Belgique jusqu'en 1978, puis en France jusqu'en 1984. En 1973, il publie son premier roman, Je ne vous dis pas adieu (Triste, solitario y final) dans lequel il met en scène Philip Marlowe, le héros de Raymond Chandler, auteur qu'il « considère comme son père spirituel »[1]. Ce roman est, selon Claude Mesplède, un « excellent récit qui fait date dans la littérature policière argentine »[1]. On y retrouve Stan Laurel qui engage Philip Marlowe afin de savoir pourquoi l'industrie cinématographique ne lui donne plus de rôle. Osvaldo Soriano, qui apparaît lui-même dans le récit, « utilise les stéréotypes du genre policier pour mener une enquête autour de vieux acteurs comiques en fustigeant les mœurs d'Hollywood et certains aspects de la vie américaine »[1]. Ses romans suivants sont interdits en Argentine. En particulier, Jamais plus de peine ni d'oubli (No habra más penas ni olvido), « virulente critique du "péronisme" »[1]. Héctor Olivera en réalise l'adaptation au cinéma en 1983, sous le titre Une sale petite guerre (No habrá más penas ni olvido). Le film obtient l'Ours d'argent au festival international du film de Berlin en 1984. Osvaldo Soriano meurt d'un cancer du poumon en 1997. ŒuvreRomans
FilmographieAdaptations
Scénario pour la télévision
Scénario pour le cinéma
Notes et références
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