Opération Flax

Opération Flax
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Junkers Ju 52 en vol au-dessus de l'Afrique. Ce type d'appareil a subi de très lourdes pertes pendant l'opération Flax.
Informations générales
Date 5
Lieu Tunis et cap Bon (Tunisie)
37° 20′ N, 11° 20′ E
Issue Victoire des Alliés
Belligérants
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Commandants
Drapeau du Royaume-Uni Arthur Tedder
Drapeau du Royaume-Uni Arthur Coningham
Drapeau des États-Unis Carl A. Spaatz
Drapeau des États-Unis James H. Doolittle
Drapeau de l'Allemagne Martin Harlinghausen
Drapeau de l'Italie Rino Corso Fougier (en)
Forces en présence
Mediterranean Air Command (en) II. Fliegerkorps
Pertes
35 avions en combat aérien[1] 4 Savoia-Marchetti SM.82[2]
123[2] à 157[1] Junkers Ju 52
21 Messerschmitt Me 323[2]
environ 432 avions toutes causes confondues[1]

Campagne de Tunisie de la Seconde Guerre mondiale

Batailles

Coordonnées 37° 20′ 00″ nord, 11° 20′ 00″ est

L'opération Flax[3],[4],[5],[6],[7] est une opération aérienne alliée menée pendant la campagne tunisienne, dans le cadre de la grande campagne nord-africaine de la Seconde Guerre mondiale. L'opération visait à couper les lignes d'approvisionnement aérien entre l'Italie et les armées de l'Axe à Tunis, en Tunisie, en . L'effort naval allié parallèle était l'opération Retribution.

En , les forces américaines et britanniques débarquent en Afrique du Nord dans le cadre de l'opération Torch. Les poussées alliées ont envahi le Maroc français et l'Algérie, tout en avançant en Tunisie. Le danger pour les puissances de l'Axe était maintenant évident. Les forces alliées avançant vers l'est et la 8e armée britannique avançant vers l'ouest après la victoire de la deuxième bataille d'El Alamein, piégeront et détruiront les forces restantes de l'Axe en Afrique du Nord. En réponse à la crise et au mauvais état des forces de l'Axe, des renforts pour l'Afrikakorps, l'armée italienne et la Luftwaffe sont dépêchés par voie maritime et aérienne. Ces renforts ont dûment évité une défaite immédiate en Tunisie, la dernière région encore aux mains des forces de l'Axe. Le mauvais état des routes et des voies ferrées en Algérie confrontèrent les forces alliées à des défis logistiques difficiles permettant à l'Axe de préparer une défense. L'inexpérience des forces américaines se manifesta également lors de la bataille de Kasserine. Néanmoins, le nombre croissant et l'expérience des forces alliées serra l'Axe vers la pointe nord de la Tunisie. La Royal Air Force (RAF) et la Royal Navy opérant à partir de Malte firent un lourd tribut dans les voies de navigations de l'Axe. Cependant, leurs provisions atteignirent toujours l'Afrikakorps assiégé par voie aérienne. Début avril, de grandes quantités de main-d'œuvre de l'Axe furent également évacuées par voie aérienne. Bien que les Alliés aient détenu la supériorité aérienne à cette époque, les transports de la Luftwaffe opéraient en toute impunité dans l'obscurité.

Afin d'éviter cela, les forces aériennes alliées — la RAF et l'USAAF — ont reçu l'ordre de mener des opérations contre la puissance aérienne de l'Axe de jour comme de nuit afin d'empêcher leur ravitaillement ou leur retrait. En raison du mauvais temps et de la nécessité de recueillir des renseignements, l'opération, baptisée « Flax », n'a commencé que le . Malgré une résistance déterminée de l'adversaire lors de batailles aériennes à grande échelle, les forces aériennes alliées réussirent à détruire la liaison aérienne entre la Sicile et l'Italie tenues par l'Axe. Au cours de l'opération, une bataille aérienne connue sous le nom Palmsonntag Massaker (« Massacre du dimanche des Rameaux ») du , les flottes de transport allemandes du Junkers Ju 52 subirent de lourdes pertes au-dessus du cap Bon lors de l'évacuation des forces de la Heer s'échappant de l'offensive terrestre alliée Vulcan. L'opération aérienne se poursuivit jusqu'au et fit beaucoup de mal au soutien logistique de l'Axe. Parallèlement à la tentative de pont aérien pendant la bataille de Stalingrad, l'opération Flax infligea de telles pertes aux flottes de transport allemandes qu'ils ne purent reprendre l'avantage[1],[8].

Notes et références

  1. a b c et d Levine 1999, p. 182.
  2. a b et c Mark 1994, p. 48.
  3. Zaloga and Welply 2005, p. 86.
  4. Chant 1987, p. 53.
  5. Shores 1975, p. 280.
  6. Price 1997, p. 68.
  7. Murawski 2009, p. 24.
  8. Murawski 2009, p. 56.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie