Omale
Omale est un roman de science-fiction à tonalité de fantasy de Laurent Genefort publié en 2001 chez J'ai lu, et réédité à plusieurs reprises depuis lors. Omale est également le nom de la planète sur laquelle se déroule l'histoire et qui servira de toile de fond aux autres romans et nouvelles du cycle. ContexteDepuis environ 1 500 ans, trois espèces (« rehs ») cohabitent sur la planète Omale : les Humains, les Chiles et les Hodqins. Après plusieurs siècles de guerres et de luttes, une paix (« Pacte de Loplad ») entre les espèces a été signée environ cinquante ans après que ne débute le récit. Les Humains sont divisés en deux religions : les Escopaliens et les Panslamistes[1]. L'intolérance et l'incompréhension règnent encore très largement entre les trois espèces, et même à l'intérieur de chacune des espèces. Les relations hommes-femmes sont aussi empreintes d'inégalités. La monnaie de référence est le « tyaris » d'or. La planète Omale est apparemment plate. Un soleil (Héliale), situé au zénith, diffuse une lumière toujours égale douze heures par jour. Les douze autres heures, la polarisation de cristaux phototropes plongent le monde d'Omale dans le noir. Le sous-sol est composé de pierres, d'humus, de diverses composés. Sous ce sol, généralement à plusieurs centaines de mètres de profondeur, se situe la coque de la planète, composée de « carb ». PersonnagesPersonnages principaux
Autres personnages
RésuméLe roman est divisé en 34 chapitres, regroupés en 9 parties. Présentation des personnagesCette sous-section résume les chapitres 1 à 5 du roman. Attaque des piratesCette sous-section résume les chapitres 6 à 10 du roman. Seuls à la dériveCette sous-section résume les chapitres 11 à 26 du roman. Alors que les ressources en nourriture s'amenuisent, ils décident de jouer au jeu du fejij, dont il ne pourra y avoir qu'un seul gagnant. Ce jeu tient autant du jeu d'échecs et du jeu de go que du jeu de rôles. Ses règles sont très complexes pour être pleinement appréhendées par l'esprit humain, si bien qu’il joueront à une variante allégée. Ils se mettent d'accord sur l'enjeu : chaque perdant devra à son tour, en toute vérité, expliquer par quels événements il est entré en possession du bris de coquille d'œuf et les raisons qui l'ont poussé à entreprendre le voyage. En revanche le gagnant du jeu prendra la tête du groupe. Alessander est le premier à perdre et à raconter don récit (chapitres 16 et 17). Kasul, le deuxième à perdre, raconte sa vie (chapitre 19 et 20). Puis c'est au tour d'Amees (chapitre 22). Puis celui d'Hanlorfaïr (chapitre 24 et 25). Blessé par une attaque d'oiseaux Ojapirs qui l'ont enduit d'une substance hautement toxique (chapitre 25), Kasul décède à bord de la nef. La nef s'échoue sur une petite île inhabitée puis un aéroplane piloté par un Chile vient les prendre et les emporte à Aparanta, terme de leur voyage. Le jeu du fejij est interrompu, laissant Sheitane et Sikandaïrl seuls en compétition. Dénouement et révélations : la véritable nature d'OmaleCette sous-section résume les chapitres 27 à 34 du roman. Case leur révèle qu'il est un androïde d'origine humaine très ancien (âge de plus mille ans) et que la raison de leur venue, soigneusement préparée par lui, est de contribuer à aider Aiur, un extraterrestre Æzir plongé en biostase, à regagner les siens. Sentant ses forces faiblir, il n'est plus capable, seul de réaliser ce projet. DistinctionsOmale a obtenu le Prix Rosny aîné du meilleur roman en 2002, et le prix Bob-Morane en 2013. Éditions
Notes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
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